compétences & habiletés de penser

Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire

 


SASSEVILLE Michel, GAGNON Mathieu, “Penser ensemble à l’école”, PU Laval, 2007, 252p.

La première partie de ce livre donne l’occasion de comprendre différents aspects de la pratique de la philosophie avec les enfants. (...) La seconde partie permet de découvrir une série d’éléments – actes de la pensée, habiletés cognitives, conduites sociales, conduites pédagogiques – susceptibles d’être entrevus au moment d’observer des personnes engagées dans la création d’une communauté de recherche philosophique. La connaissance de ces éléments permettra au lecteur d’examiner des pratiques philosophiques d’un groupe d’enfants, et de se munir sur le plan réflexif des divers outils qui composent la pensée humaine. Ce livre est utile à tous ceux et celles qui font ou désirent faire de la philosophie avec les enfants. (...)

Table des matières :

INTRODUCTION
I- TOUR D'HORIZON DE LA PHILOSOPHIE POUR LES ENFANTS 1. La philosophie et les enfants 2. L’observation d’une communauté de recherche 3. Penser par soi-même et auto-correction 4. Les premiers moments d’une communauté de recherche 5. Prendre la parole 6. Les rôles de l’animateur 7. L’acte de raisonner 8. L’acte de rechercher 9. L’acte de définir 10. La prévention de la violence 11. La recherche éthique 12. Une éducation du citoyen 13. L’enrichissement de l’expérience

II- ÉLÉMENTS OBSERVABLES DANS UNE COMMUNAUTÉ DE RECHERCHE PHILOSOPHIQUE EN ACTION

II-1 Les conduites des enfants

Accepter une critique raisonnable Alternative Ambiguïté Analogie Angles différents Aspects philosophiques d’un problème Auto-correction Catégoriser Cause et effet Chercher Chercher un exemple et un contre-exemple Clarifier Classifier Collaboration Comparer Complexifier Conséquences Contextualiser Contredire Contre-exemple et exemple Conversion Critère Degré / nature Définir Distinguer Diversité Doute Écouter Entraide Envers Épistémologie Évaluer une raison Exemple et contre-exemple Hypothèses Imaginer Inclusion / exclusion Interpréter Logique Métacognition Méthodologie Nuancer Pensée créative Pensée critique Préjugé Présupposé Problématiser Questions Question morale Questionner outils Raison Raisonnement hypothétique Sens du vécuSe rappelerTraduire

II-2 Les conduites des animateurs

Aider à définir Aider dialogue Aider points de vue Aider raison Coopération élèves-enseignant Demander des exemples Éliminer questions Manipuler Moraliser Outils Plan du guide Poser des questions Reformuler Renforcement Trop parler

CONCLUSION : Et puis après ?

1. La classification versus l’organisation 2. La complexité interne versus la complexité contextuelle 3. La linéarité versus l’« itérativité » Schémas des différentes habiletés et attitudes identifiées dans une communauté de recherche philosophique en action L’acte de raisonner L’acte de rechercher L’acte d’organiser l’information


FABRE Michel, « Philosophie et pédagogie du problème », éd. Vrin, 2009, 288p.

Le vocabulaire du problème et de la problématisation envahit le champ de l’éducation et de la formation. On s’en réjouirait s’il s’agissait bien de conjuguer apprentissage et pensée, selon le souhait de Dewey. Malheureusement, une sorte de malédiction affecte les bonnes idées qui ne manquent pas de se dénaturer au fur et à mesure qu’elles se répandent, au point de susciter l’indignation des pères la rigueur, prompts à jeter le bébé avec l’eau du bain. Il importe donc de poser la question dans sa radicalité : qu’est-ce qu’un problème? Que veut dire problématiser ? On s’efforcera de retracer la genèse plurielle du paradigme du problème à travers les philosophies de John Dewey, de Gaston Bachelard, de Gilles Deleuze et de Michel Meyer qui toutes s’efforcent d’imaginer des alternatives au dilemme de Menon et à ses avatars modernes. Comment penser la recherche et l’apprentissage autrement que comme réminiscence ? Quel rôle y joue le questionnement, la problématisation ? Peut-on imaginer – contre toutes les théories de la connaissance de la modernité – une épistémologie, voire une logique de la découverte, de l’invention? Et une pédagogie du problème? Car épistémologie et pédagogie s’avèrent inséparables dès le début, comme Socrate l’avait bien vu, dans la leçon du Menon. A travers ces études philosophiques, il s’agira d’éclairer si possible les questions pédagogiques ou didactiques qui se posent aujourd’hui à l’enseignant ou au formateur en mal de problématisation.

Né en 1948, Michel Fabre est agrégé de philosophie et professeur des universités en Sciences de l’éducation. Il enseigne à l’Université de Nantes où il dirige le Centre de Recherche en Education de Nantes (CREN)



KREMER-MARIETTI Angèle, « Michel Meyer et la problématologie », PU Bruxelles, 2008 (Collection  UBlire)

Connu dans tous les cercles philosophiques, le nom de Michel Meyer est lié à une nouvelle philosophie, la problématologie ou la philosophie du questionnement, selon laquelle doit dominer un principe fondamental valable aussi bien en science qu’en philosophie, et qui est « l’interrogativité ». La problématologie a été reconnue sur le plan mondial comme un « nouveau paradigme pour la pensée ». La rhétorique, la philosophie des sciences, l’histoire de la philosophie, la théorie de la littérature, comme la philosophie morale et politique sont autant de domaines ouverts à la problématologie : l’usage du questionnement y est fécond.L’idée motrice en est que toutes les propositions et tous les jugements sont des réponses à des questions tacites qu’il s’agit de révéler. Car penser, ce n’est pas seulement répondre, c’est avant tout s’interroger. L’essentiel pour Michel Meyer est d’articuler en termes d’interrogativité principes et catégories, au moyen desquels nous appréhendons généralement le réel. Le fondement jusque-là encore impensable est pour Meyer le réel, qui ne se « donne » pas, mais qui fait question. Le cherchant, nous nous y trouvons nous-mêmes.


PEREC Georges, « Penser / classer », éd. Seuil, 2003, 177p. (Librairie du XXIe siècle)

Que me demande-t-on, au juste ? Si je pense avant de classer ? Si je classe avant de penser ? Comment je classe ce que je pense ? Comment je pense quand je veux classer ? [...] Tellement tentant de vouloir distribuer le monde entier selon un code unique; une loi universelle régirait l'ensemble des phénomènes: deux hémisphères, cinq continents, masculin et féminin, animal et végétal, singulier pluriel, droite gauche, 4 saisons, 5 sens, 6 voyelles, 7 jours, 12 mois, 26 lettres. Malheureusement ça ne marche pas, ça n'a même jamais commencé à marcher, ça ne marchera jamais. N'empêche que l'on continuera encore longtemps à catégoriser tel ou tel animal selon qu'il a un nombre impair de doigts ou des cornes creuses.



GRANGE André, «  (Re)découvrir le sens des mots », Lyon, éd. Chronique sociale, 112p.


Les mots de notre quotidien présentés à partir de leur évolution à travers les âges. Une manière de mieux comprendre les cultures.





VERHAEGHE Jean-Claude, e.a., « Pratiquer l'épistémologie. Un manuel d'initiation pour les maîtres et formateurs », De Boeck, 2004, (Démarches de pensée)


L’épistémologie est aujourd’hui considérée comme une dimension essentielle de l’enseignement des sciences, en particulier si l’on désire que celui-ci ne se résume pas à une sèche énumération de " faits " mais participe d’une réelle alphabétisation scientifique. Malheureusement, les enseignants ont rarement été invités au cours de leurs études à réfléchir de manière explicite sur les fondements épistémologiques sous-jacents à la construction des savoirs au sein de leur discipline, même s’ils sont de formation universitaire et qu’ils ont eux-mêmes réalisé un travail de recherche. Cet ouvrage se veut donc une initiation et n’a pas la prétention de se substituer aux traités spécialisés en épistémologie.  Il s’inscrit résolument dans une optique pédagogique et fait largement appel à l’exemple : il s’agit d’un ouvrage écrit par des enseignants pour des enseignants. Les formateurs d’enseignants en particulier y trouveront - ce qui constitue l’originalité de l’ouvrage - des exercices à proposer aux futurs enseignants, dans le but que ces derniers soient davantage sensibilisés à introduire cette dimension essentielle dans tous les aspects de leurs enseignements. Il suggère en effet de nombreuses pistes pour une transposition didactique des concepts épistémologiques dans les pratiques de classe et s’adresse aussi bien aux professeurs de sciences naturelles que de sciences humaines, afin de montrer que si la démarche scientifique peut prendre de multiples facettes, elle est la préoccupation de tous les chercheurs et traverse toutes les disciplines.


FOUREZ Gérard, « Apprivoiser l’épistémologie », De Boeck, 2003, (Démarches de pensée)

Les théories de la connaissance, appelées aussi épistémologies, étudient comment les êtres humains construisent leurs savoirs. Ces disciplines sont plus faciles qu'on ne le croit. En fait, nous avons tous des idées sur ce sujet : des termes comme "prouver, rigueur, observation, percevoir, disciplines, interprétations, savoirs, technologies" nous sont familiers. D'autres sont moins connus et peuvent faire peur, comme : "paradigme scientifique, modèle, représentation, standardisation, idéologie, éthique".
Ce manuel se propose de les apprivoiser par un exposé simple. Il poursuit deux finalités : d'une part, la formation générale personnelle du lecteur ou de la lectrice et, d'autre part, l'acquisition de compétences didactiques. Cet ouvrage intéressera particulièrement les professeurs et étudiants des Hautes Écoles et des IUFM, les enseignants du secondaire ainsi que les étudiants du 1er cycle universitaire pour un cours d'introduction à la théorie de la connaissance.



GISEL Pierre et SECRETAN Philippe éd., “Analogie et dialectique. Etudes de théologie fondamentale”, Labor & Fides, 1982, 282p.

La dialectique, l’analogie. Deux manières de s’orienter dans la pensée. Deux manières de signifier son rapport au monde, à soi-même, à autrui, à Dieu qui parcourent toute l’histoire de l’Occident, de Platon à Hegel, de St-Thomas à aujourd’hui.


HUNYADI Mark, « Morale contextuelle », PU Laval, 2008, 86p. (Kairos)


Dans une puissante tradition de philosophie morale qui s’étend de Platon à Kant jusqu’à Habermas, le contexte est ce contre quoi il faut se prémunir, s’immuniser, de manière à sauvegarder la pureté et l’universalisme de la raison. Mais dans le camp opposé – une tradition qui va de Protagoras à Rorty –, si l’on entend bien accomplir une déflation contextuelle de la raison, on garde du contexte une notion bien faible, l’assimilant à de simples formes de vie dont on pourrait changer aussi aisément que de manières de table. De quelque côté qu’on le prenne, le contexte est le grand oublié de la philosophie morale. Ce livre expose les principaux éléments d’un « contextualisme fort », en relevant notamment l’un des grands défis que l’universalisme lance au contextualisme ? celui de devoir établir un point de vue moral non idéologique, capable de fournir un critère pour une théorie critique de la société. Hunyadi développe à cet effet la notion, en apparence contradictoire, d’une contrefactualité contextuelle. La discussion avec Jocelyn Maclure, qui accompagne et enrichit ce texte, permet de le situer plus précisément dans le… contexte du débat contemporain, avec Rawls notamment.


DOWEK Gilles, « Ces préjugés qui nous encombrent », éd. Le Pommier, 2009, 108p. (Manifestes)

Imaginons un monde dans lequel les enfants rêvent de devenir maçons, les paparazzi traquent les boulangers, les œuvres d'art usagées traînent dans les décharges, les pneus anciens atteignent des prix exorbitants, les meilleurs collégiens s’orientent vers les lycées techniques et les consommateurs se méfient des produits naturels. Rien dans ce monde ne serait absurde. Et pourtant, ce monde n'est pas le nôtre. Comparer notre monde à ce monde imaginaire nous renseigne sur nos valeurs : nous pensons tous qu'une œuvre d'art vaut plus qu'un pneu usagé, ... Nous adhérons, la plupart du temps, à ces valeurs sans y avoir beaucoup pensé. Ce sont, au sens propre, des préjugés. À l'origine de ce petit livre, j'avais le projet d'essayer de comprendre d'où venaient un certain nombre de préjugés, qui encombrent nos discours sur la science et sur la technique. À ma grande surprise, je me suis parfois aventuré assez loin de mon point de départ… » Gilles Dowek est chercheur à l'Institut National de Recherche en Informatique et en Automatique (INRIA) et professeur à l'École Polytechnique.  Il a publié plusieurs ouvrages de vulgarisation dont Peut-on croire les sondages ? et Voulez-vous jouer avec es maths ? (Les Petites Pommes du Savoir n°7 et 12) et, en mars 2007, Les Métamorphoses du calcul, qui a reçu le Grand Prix de Philosophie de l’Académie française.


ECO Umberto, " Dire presque la même chose ", Grasset / Poche Biblio Essais, 2010

Dire presque la même chose n’est pas un essai théorique sur la traduction mais une illustration des problèmes que pose la traduction à travers des situations qu’Umberto Eco a vécues en tant qu’éditeur, auteur et traducteur. Ce sont ces trois éclairages que nous retrouvons dans cet ouvrage qui fourmille d’exemples. Nul besoin de maîtriser les langues citées pour comprendre, puisqu’on est toujours dans la comparaison. À condition de se souvenir que la fidélité n’est pas la reprise du mot à mot mais du monde à monde.


BENOIST Jocelyn, "Concepts. Introduction à l'analyse", éd. du Cerf, 2010, 208p. (Passages)


Qu'est-ce qu'un concept ? Cette question concerne au premier chef ceux qui ont fait du concept une profession : chercheurs dans les diverses sciences, humaines ou non, et travailleurs intellectuels en général. Plus largement, elle exprime cette curiosité naturelle, non dénuée d'inquiétude, à laquelle toute pensée, commune ou savante, semble exposée et qui nous pousse à souhaiter, sans savoir sans doute exactement ce que nous recherchons par là, une détermination plus exacte de ce que nous entendons par « pensée ». Que veut dire pour la pensée que celle-ci, en un certain sens, passe par la mise en œuvre de ce que nous appelons « concepts » ? Quelle est la nature exacte de cette discrimination faite alors entre le conceptuel et le non-conceptuel ? Les concepts, étymologiquement, sont censés nous ménager une prise sur quelque chose. Cette chose, est-ce bien la réalité même ? Sommes-nous ainsi capables de penser « les choses telles qu'elles sont » ? Et, si c'est le cas, à quel prix ? Quelles limites faut-il accepter à l'efficacité de nos pensées ? Telles sont les questions recouvertes par leur caractérisation en termes de « concepts », et celles que ce livre, au fil des exemples et mises en situation, s'attache à résoudre.



DOBBS Barbara et POLETTI Rosette, « Petit cahier d’exercices d’estime de soi », éd. Jouvence, 2008, 64p.

S’estimer et se respecter est un préalable indispensable pour vivre une vie harmonieuse ! Voici le tout premier cahier de l’estime de soi ! A emporter avec soi partout : au bureau, en vacances, en promenade, ...

Sortez crayons et plume ! Ce cahier vous invite sur les sentiers heureux de l’estime de soi et du bien-être ! L’éducation, la société, la pensée judéo-chrétienne nous transmettent très souvent une vision culpabilisante de nous-mêmes et limitative de nos vrais potentiels. Avec ce cahier, truffé d’exercices, de coloriages, de notes et de pensées positives, découvrez vos potentiels et une juste estime de soi, tout en vous amusant et en vous délassant ! Le petit cahier de l’estime de soi pour le plus grand bonheur de toutes et tous !


SALOME Jacques, « Le courage d’être soi. L’art de communiquer en conscience », éd. du Relié / Pocket, 1999, 195p.


L'ouvrage le plus personnel de Jacques Salomé nous interpelle sur l'art de communiquer en conscience. Riche de son itinéraire, de son expérience et de ses rencontres, il propose quelques balises pour : Explorer les zones d'ombre ou de méprise dans notre personnalité, les pièges et les malentendus qui nous enchaînent dans notre relation avec autrui et avec nous-mêmes ; Apprendre à dépasser violences, blessures et souffrances ; Sortir des fidélités contraignantes et aller de la fidélité de l'autre à la fidélité à soi ; Différencier ressentis et sentiments ; Affronter les risques et les obstacles au changement personnel ; Vivre les deuils successifs de notre existence qui nous permettent de grandir ; Apprendre à vivre les séparations et les ruptures mais aussi les cadeaux de la vie ; Reconnaître les synchronicités ; Avoir l'audace d'exister ; Découvrir l'espoir de divin en chacun de nous.

Un livre-clé pour notre époque car il est urgent d'établir le fondement de cette science, de cet art qu'est la communication relationnelle. Un livre qui est aussi une charte du mieux-être avec soi-même et avec autrui.


ANDRE Christophe et LELORD Fr., « L'estime de soi : S'aimer pour mieux vivre avec les autres », éd. Odile Jacob poche, 2008, 296p.


L'idée, plus ou moins avouée, que nous nous faisons de nous-mêmes détermine à l'évidence nos manières d'être. Sans doute est-ce aussi dans ce rapport intime à soi que se nouent nombre de souffrances et de malaises, d'attitudes de fuite, d'autodépréciations, ou au contraire de comportements trop assurés pouvant rendre tout aussi problématique la relation aux autres.

Écrit par deux psychothérapeutes et consultants en entreprise, Christophe André et François Lelord, l'ouvrage dépeint divers degrés et modalités de l'estime de soi selon des exemples concrets empruntés à la psychologie quotidienne, à la littérature ou encore à l'histoire. Il propose questionnaires et exercices visant à établir un bilan personnel. Ses analyses conduisent à des conseils pratiques "pour mieux vivre avec soi-même et avec les autres".

Le bonheur aurait-il ses recettes ? Une lecture qui ne guérira sans doute pas mais fera agréablement réfléchir sur la taille de son ego et sur la manière dont a pu s'élaborer l'idée que l'on s'en fait.


VAN STAPPEN A. et AUGAGNEUR J., « Petit cahier d'exercices pour s'affirmer et enfin oser dire non », éd. Jouvence, 2011, 64p.

Pour nombre d'entre nous, prononcer le mot NON, s'affirmer, être authentique est impossible, par peur de décevoir l'autre, de le blesser ou encore par peur d'être moins aimé. Beaucoup préfèrent aller dans le sens de leur interlocuteur, renoncer à leurs convictions, quitte à s'éteindre peu à peu à force de nier leurs élans profonds. Cependant, l'effet recherché n'est pas nécessairement au bout du chemin. En effet, nous effacer face à l'autre engendre de la négativité et de la lassitude, pour nous et pour notre entourage, ce qui nuit à notre bien-être, sans forcément préserver les relations que l'on souhaite épargner en évitant de dire NON. Si, dans votre vie actuelle, vous en avez assez de démissionner de vous-même, ce petit cahier vous concerne. Il est conçu pour vous aider à vous affirmer, dans le respect de chacun, et donc sans blesser. Il n'y a rien de plus inspirant que quelqu'un qui affirme ses opinions sans heurter quiconque !


VAN STAPPEN A. et AUGAGNEUR J., « Petit cahier d'exercices de bienveillance envers soi-même », éd. Jouvence, 2011, 64p.


VATTIMO Gianni, "Au-delà de l'interprétation. La signification de l’herméneutique pour la philosophie", éd. De Boeck





RICOEUR Paul, « Sur la traduction », éd. Bayard, 2004


La traduction, ses enjeux philosophiques et linguistiques, est au cœur de la pratique philosophique de Paul Ricœur. Récusant le dilemme d’une traduction impossible dans la théorie et effective dans la pratique, Ricœur invente la notion « d’équivalence sans identité ».





SCHLANGER Jacques, « Savoir être et autres savoirs », éd. Hermann, 2009, 140p.


Je sais respirer, je sais marcher, je sais conduire une voiture, je sais rire, je sais lire, je sais décider, je sais que je sais, je sais que je suis, et bien d’autres choses encore...

Chacun de nous sait beaucoup de choses, de bien des manières et dans des domaines très divers. Mais nous négligeons trop souvent la dimension proprement vécue du savoir, tel qu’il se constitue, se vit, s’exprime, se réalise ou subsiste en nous. Or, chacun de ces savoirs – savoir vivre, savoir faire, savoir savoir, savoir croire, savoir agir, savoir être – demande une compétence qui lui est propre. Et tous se retrouvent à tous les niveaux de l’expérience humaine.




ABBOTT Colleen, GODINHO Sally,  « S'exprimer, écouter et apprendre. Des activités interactives en communication orale pour les élèves de 8 à 14 ans », Canada, éd. Chenelière Education, 2010, 128p.


Favorisez l’interaction en classe

•S’exprimer, écouter et apprendre s’avère un guide complet pour développer les habiletés d’expression et de compréhension à l’oral.

•Vous y trouverez des activités qui encouragent les élèves à communiquer et à explorer les idées au moyen de la réflexion collective et de la discussion.

•Les auteures ont conçu un outil pertinent, facile à utiliser et nécessitant peu de matériel et de temps de préparation.

Cet ouvrage nous fait découvrir tous les aspects de l’expression orale à travers une approche novatrice et originale qui s’appuie sur le principe de la réflexion collective. Les activités qu’on y propose encouragent les élèves à « réfléchir à voix haute » alors qu’ils travaillent à former leurs idées en collaboration avec leurs pairs. Les élèves apprennent à se respecter entre eux et à s’entraider pour faire naître des idées, des perspectives et des questionnements nouveaux. Ils ne pensent pas seulement au sujet de leur réflexion, mais aussi à ce qui la motive, en explorant les dynamiques à l’œuvre lorsqu’ils écoutent et s’expriment. S’exprimer, écouter et apprendre traite de l’importance de développer ses habiletés en communication orale, habiletés qui sont on ne peut plus motivantes, stimulantes et utiles pour les élèves. Les enseignants trouveront dans ce guide complet et détaillé 48 activités regroupées en 4 parties :

•À l’écoute ! vise le développement des compétences de base en communication individuelle et en petits groupes. Celles-ci servent de base à l’apprentissage des élèves et au travail d’équipe dans toutes sortes de situations.

•Raconte-moi une histoire explore les schémas narratifs et les stratégies qui suscitent l’intérêt de l’auditoire.

•Quoi de neuf ? fournit des outils aux élèves pour les aider à présenter leurs idées et à en faire des exposés oraux originaux et dynamiques.

•Laisse-moi te convaincre… explore différentes manières de développer et de contester un point de vue.

Dans ce livre, véritable mine de stratégies éducatives, les enseignants vont trouver des façons concrètes d’aider les élèves à comprendre les aspects subtils, mais extrêmement importants, que sont la justification, les sens implicites, les opinions, la persuasion et les arguments. Faciles à mettre en œuvre, les activités comportent un énoncé du but, des conseils utiles pour leur réalisation, des idées d’activités supplémentaires et des conseils pour guider l’enseignant et l’élève dans une réflexion sur le processus d’apprentissage en cours. Chaque activité permet aux élèves de développer des habiletés en expression orale et des connaissances qui sont centrales aux programmes d’étude. Toutes sont accompagnées de méthodes d’évaluation et de ressources pédagogiques qui rendent leur utilisation d’autant plus simple. S’exprimer, écouter et apprendre invite tant les nouveaux enseignants que les enseignants d’expérience à mettre leur passion au service de leur enseignement. Il leur montre aussi comment faire une place importante et déterminante à l’expression orale dans l’apprentissage en classe des élèves de 8 à 14 ans.


CARPENTIER Claude et RIARD Emile-Henri (dir), « Vivre ensemble et éducation dans les sociétés multiculturelles », L’Harmattan, 2010, 226p.


La première partie de cette étude comporte des contributions relatives à l'expérience du "vivre ensemble" de la part de différents types d'acteurs impliqués dans des situations de rencontre entre cultures. La deuxième porte sur la question du partage d'une culture commune confrontée au défi de la diversité dans le cadre de l'institution scolaire.


BLANCHET Patrick, « J'ai pas envie de parler ! ... Pourtant, il va falloir. Les médias et le public vous attendent », Editions du Tricorne / L’Harmattan, 2010, 160p.


Faire trop long, c'est prendre le risque de lasser. Avant de parler, posez-vous les bonnes questions. Pendant la prise de parole, utilisez librement les instruments : corps et voix. Après : mesurez les retombées. Patrick Blanchet, qui a du métier, nous donne ici un livre frais, dynamique, clair, pratique et intelligent.




PUECH Michel, « Expliquer », éd. Le Pommier, 2010, 80p. ( Philosopher)


Expliquer est le titre-phare de la collection. Mais qu’est-ce qu’« expliquer » signifie ? Comment expliquer à ma grand-mère comment fonctionne son magnétoscope ? Veut-on toujours que l’autre comprenne ? Que penser d’une société qui ne donne pas d’explication à ses citoyens ? Mais expliquer trop, n’est-ce pas perdre la beauté de l’inexplicable ?

Autres titres :  jeter, aimer, marcher, …



STALLONI Y., « La contraction de texte : Méthodes, exercices et épreuves », éd. Ellipses, 1998, 224p.


Résumer un texte n'est pas un exercice mécanique et aveugle. Diverses qualités de lecture, de compréhension, de rédaction, de reformulation sont mises en jeux. Autant de moyens de sélection qui se préparent, à la fois par l'assimilation de règles techniques, par l'entraînement à partir d'exercices progressifs et par la confrontation à de véritables épreuves de concours. C'est ce que propose cet ouvrage, rédigé par un auteur qui fait autorité en la matière, et qui accompagnera méthodiquement et patiemment le candidat dans son travail d'apprentissage. En vue de la réussite ...



CHARNET Cl., « Rédiger : Un résumé, un compte rendu, une synthèse », éd. Hachette, 1998, 95p.


Pour perfectionner la compréhension et l'expression du français. Grâce à la mise en œuvre de techniques pratiques conduisant de l'observation d'un texte à la rédaction d'un résumé, d'un compte rendu ou d'une synthèse. Grâce à des activités de difficulté croissante destinées à entraîner à la rédaction de textes de longueur, de niveau et de sujets variés. A la fin de l'ouvrage, un chapitre entier est consacré à la synthèse.


LADMIRAL J-R, «Traduire : théorèmes pour la traduction », éd. Gallimard Tel, 1994, 308p.

Dans le monde moderne, la traduction est partout. Nous sommes devenus de gros consommateurs de traductions : en littérature bien sûr  ; dans l'enseignement, on le sait  ; mais aussi, partout ailleurs, tout particulièrement dans les domaines scientifiques et techniques. Quant à la philosophie, aux sciences humaines et à la politique, elles renvoient à des traditions culturelles, voire nationales, qui demandent un grand effort de traduction et d'interprétation.

Mais dans ce monde en voie de « babélisation » accélérée, on oublie que la traduction n'est pas l'original, qu'elle est l'œuvre d'un traducteur. Or quel travail fait au juste ce dernier  ? Sur les traductions toutes faites, sur les « belles infidèles », on a tout dit, ou presque. Dans ce livre, J.-R. Ladmiral réfléchit non plus seulement sur la réception des traductions, mais sur leur production.

Il s'attache à en faire la théorie, à partir de sa propre pratique de traducteur. Avec le réalisme d'un praticien qui ne cède pas au prestige de la contruction spéculative, il accepte de s'en tenir à une théorie « en miettes » ou plurielle, à des « théorèmes » pour la traduction qui conceptualisent pour effectivement traduire.



BERMAN A., «L’épreuve de l’étranger», éd. Gallimard Tel, 1995, 311p.

Qu'est-ce que traduire  ? Quelle place occupe la traduction dans une culture  ? En quoi consiste cette opération de translation d'une langue dans une autre, qui est d'abord « épreuve de l'étranger »  ? Antoine Berman aborde ses problèmes en étudiant une époque et une culture où ils ont été posés avec vigueur et passion, ont fait l'objet de débats et ont reçu des réponses différentes : l'Allemagne romantique. De Herder à Hölderlin en passant par Novalis, Goethe, Humboldt et les frères Schlegel, l'acte de traduire occupe en effet une place centrale dans le champ culturel et littéraire allemand. Jamais la traduction, dans l'histoire de l'Occident, n'a été méditée de façon aussi riche et aussi vivante. C'est, pour le lecteur français, tout un domaine inconnu qui est ici dévoilé, exploré, analysé. Et, au-delà du problème spécifique de la traduction, c'est toute une série de questions fondamentales qui surgissent, questions que retouve notre modernité : le rapport du « propre » et du « natal » à l'étranger, l'essence de l'œuvre, la nature de la langue.



BERMAN A., « L’épreuve de l’étranger », éd. Seuil, 1999, 141p.

Parler de traduction, C'est parler des œuvres, de la vie, du destin et de la nature des œuvres ; de la manière dont elles éclairent nos vies ; c'est parler de la communication, de la transmission, de la tradition ; c'est parler du rapport du Propre et de l'Étranger ; c'est parler de la langue maternelle, natale, et des autres langues ; c'est parler de l'être-en-langues de l'homme ; c'est parler de l'écriture et de l'oralité ; c'est parler du mensonge et de la vérité, de la trahison et de la fidélité ; c'est parler du mimétique, du double, du leurre, de la secondarité ; c'est parler de la vie du sens et de la vie de la lettre ; c'est être pris dans un enivrant tourbillon réflexif où le mot "traduction" lui-même ne cesse de se métaphoriser.



MOUNIN G., « Les problèmes théoriques de la traduction », éd. Gallimard Tel, 1976, 296p.


"Une langue nous oblige à voir le monde d'une certaine manière [ ... ]. Au lieu de dire, comme les anciens praticiens de la traduction, que la traduction est toujours possible ou toujours impossible, toujours totale ou toujours incomplète, la linguistique contemporaine aboutit à définir la traduction comme une opération relative dans son succès, variable dans les niveaux de la communication qu'elle atteint.


de LAUNAY M., « Qu’est-ce que traduire ? », éd. Librairie Vrin, 2006, 123p.


Qu'est-ce que traduire ? Qu'est-ce que ta traduction ? Qu'est-ce qu'un original ? A quelles conditions la traduction est-elle possible ? La traduction peut-elle se passer d'interprétation ? Le sens dépend-il du temps ?


OUSTINOFF M., « La traduction », PUF / Que sais-je ?, 2009, 128p.


La traduction constitue l'unique médiation non seulement entre les langues mais aussi entre les cultures. Quels mécanismes se mettent en place lorsqu'il s'agit de traduire une langue ? Cet ouvrage présente l'histoire, les théories, les opérations linguistiques et littéraires de cette activité nécessaire à la communauté humaine.


Douglas Hofstadter, Emmanuel Sander, « L’analogie, cœur de la pensée », éd. O. Jacob, 2013, 688p.

L’analogie est le mécanisme qui, sans que nous en ayons conscience, dicte le choix de nos mots et notre compréhension des situations les plus quotidiennes. Elle nous guide face à des circonstances inattendues, inspire notre imagination et est même à la source des découvertes d’Einstein. La logique est-elle le fondement de notre pensée ? Réhabilitant les pouvoirs et la richesse créatrice de l’analogie, cet ouvrage montre qu’il n’en est peut-être rien. Trente ans après Gödel, Escher, Bach (prix Pulitzer 1980), dont l’influence et le succès ont été considérables, ce nouveau livre, totalement révolutionnaire, écrit à quatre mains dans un langage non technique et illustré d’une foule d’exemples empruntés à tous les champs de la vie, propose une nouvelle théorie de la pensée. Douglas Hofstadter est professeur de sciences cognitives à l’Indiana University et directeur du Center for Research on Concepts and Cognition. Il est notamment l’auteur de Je suis une boucle étrange (2008) et de Gödel, Escher, Bach (1979), immense succès. Emmanuel Sander est professeur de psychologie à l’université Paris-VIII, où il dirige l’équipe « Compréhension, raisonnement et acquisition des connaissances ». Il a notamment publié Les Connaissances naïves (2008) et L’Analogie. Du naïf au créatif (2000).


DELEUZE Gilles, « Différence et répétition », PUF, 2011, 416p. (Epiméthée)

Un concept de différence implique une différence qui n'est pas seulement entre deux choses, et qui n'est pas non plus une simple différence conceptuelle. Faut-il aller jusqu'à une différence infinie (théologie) ou se tourner vers une raison du sensible (physique) ? À quelles conditions constituer un pur concept de la différence ? Un concept de la répétition implique une répétition qui n'est pas seulement celle d'une même chose ou d'un même élément. Les choses ou les éléments supposent une répétition plus profonde, rythmique. L'art n'est-il pas à la recherche de cette répétition paradoxale, mais aussi la pensée (Kierkegaard, Nietzsche, Péguy) ?
Quelle chance y a-t-il pour que les deux concepts, de différence pure et de répétition profonde, se rejoignent et s'identifient ?


Alain Berthoz, « La Décision », éd. O. Jacob, 2013, 456p.

Comment prend-on une décision ? En calculant le pour et le contre ? En gardant la tête froide pour évaluer ses chances de succès ou ses risques d’échec ? En faisant taire ses passions ? Et si la décision n’était rien de tout cela ? Si la décision n’était pas raison, mais action ? Et si ce que nous appelons aujourd’hui les décideurs étaient avant tout des « hommes d’action » ? Ce livre renouvelle entièrement nos idées sur la prise de décision en étudiant au plus près comment notre cerveau s’y prend pour décider. On y découvrira un cerveau parieur, un cerveau joueur, un cerveau qui dialogue avec le corps sensible et son double. Un cerveau ému.


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dans les habiletés de penser : en plus du catalogue raisonné de M. Sasseville, problématiser -  rechercher / épistémologie - traduire - classer - analogie - contexte - préjugé - conceptualiser - expliquer - résumer


dans l’être soi et en relation : estime de soi / s’affirmer - savoir écouter - savoir être - vivre ensemble / faire communauté