religion, théo & philo

Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire

 


JOUSSET David, « Le vocabulaire théologique en philosophie », éd. Ellipses, 2009, 160p.

Que signifie « le dernier dieu » chez Heidegger ? Pourquoi Derrida parle-t-il de « messianique » ? Pour comprendre la philosophie jusque dans ses débats contemporains, la connaissance du vocabulaire théologique est incontournable. Ce livre propose une synthèse très précise de cinquante notions-clés qui ont marqué toute l’histoire de la pensée occidentale : « âme », « enfer », « mystique », « sacrifice »…
Pour chaque article, une brève introduction permet de comprendre comment se forme une problématique autour de la notion, puis de suivre son évolution dans l’histoire jusqu’à notre époque. Un outil d’initiation et de recherche unique en langue française.

SCHILLING Eric, « L’Homme chez Dieu », éd. Michel de Maule, 2009, 180p.

Anselme et Ériste, deux professeurs de philosophie, discutent de Dieu. Ils se demandent si la philosophie peut aller plus loin que la religion dans sa recherche de l’Absolu. Inévitablement, ils se trouvent confrontés à la métaphysique. Anselme et Ériste voyagent, déjeunent, lisent, aiment et rencontrent la liberté. La métaphysique, en sa structure, néglige la transcendance de la liberté. «Elle la masque dès qu’elle la découvre. » Elle la réduit aussitôt à la dimension de l’Être et du Bien. La liberté est au-delà de Dieu, au-delà de l’Être et du Néant. Cet ouvrage, où alternent lettres, récits et dialogues, cherche ainsi à démontrer que la question de l’homme est profondément liée à celle de la transcendance. La philosophie ne peut donc faire l’économie d’une réflexion sur Dieu.

GIOVANNANGELI Daniel, « Finitude et représentation : Six leçons sur l'apparaître, De Descartes à l'ontologie phénoménologique », éd. Ousia, 2005, 119p.


Ce livre reprend l'essentiel des leçons faites par ce professeur de philosophie de l’ULg, en 2002, à l’ULB, dans le cadre de la chaire Francqui. Prenant acte de la thèse selon laquelle la priorité de l'infini sur le fini nous est devenue étrangère, il interroge la philosophie moderne, de Descartes jusqu'à l'ontologie phénoménologique. Articulant la finitude et la représentation, il discerne trois moments :

L'âge de la représentation et de l'infini positif

L'âge de la représentation conjuguée à la finitude sensible

L'âge de la finitude délivrée de la représentation

L'hypothèse qui sert de fil conducteur à ces leçons revient à marquer l'écart qui sépare le point de vue de la critique de la connaissance, y compris sous sa figure phénoménologique, du point de vue de l'ontologie. Corrélativement à ce fini dans l'infini qu'est la connaissance du point de vue de la critique, il paraît nécessaire de penser un infini dans le fini. La critique de la connaissance oppose l'infini au fini comme le penser au connaître, comme les produits illusoires de la subjectivité à la représentation fondée intuitivement. La tâche de l'ontologie serait alors, à l'inverse, de penser l'opposition de l'infini et du fini en tant qu'elle recoupe celle de la chose et de ses représentations.


HOUSSET Emmanuel, « Husserl et l'idée de Dieu », éd. du Cerf, 2010, 224p. (Philo & théo)

La question de Dieu dans la pensée de Husserl fut très tôt un objet d'attention pour la recherche phénoménologique, mais la diversité des textes est telle qu'il était nécessaire d'établir le dossier historique relatif à cette question. Bien évidemment, la mise en lumière de l'unité et de la continuité des analyses de Husserl sur Dieu est animée par une interrogation proprement spéculative : quelle place pour Dieu dans une philosophie descriptive qui se veut méthodologiquement athée ? À partir du « je » transcendantal, quel est l'accès possible à la pure phénoménalité de Dieu ? Si Husserl décrit la transcendance de Dieu comme celle d'une Idée théorique, éthique et téléologique, il ne s'agit pas pour lui de s'en tenir aux reconstructions abstraites de la métaphysique, mais de revenir à l'expérience originaire de Dieu. La réduction phénoménologique ne demande pas de cesser de croire, mais elle rend possible une purification éthique de l'expérience religieuse qui permet d'élucider son sens. En cela, tout le projet contemporain d'un concept non ontologique de Dieu est redevable à Husserl d'avoir fait le premier pas décisif en affranchissant de tout « en soi » et en montrant que la transcendance de Dieu ne peut être séparée de la vie intentionnelle dans laquelle elle s'annonce. Husserl ne confond pas pour autant philosophie et théologie, et la compréhension de Dieu comme évidence d'une Idée pratique infinie laisse ouverte la possibilité de la Révélation sans vouloir parler pour elle.

MALKANI Fabrice et FINK Wolfgang, « Critique de la religion dans la pensée allemande du XVIIIe au XXe siècles », Livre de Poche, 2011 (Références)


Ce livre propose une anthologie de textes de penseurs allemands centrés sur la question de la religion sous tous ses aspects. Les extraits mettent en lumière les positions de la tradition philosophique allemande depuis la fin du XVIIe, en passant par les Lumières allemandes, le romantisme, l'historicisme et l'idéalisme absolu, jusqu'à Feuerbach, Marx et Nietzsche. L'anthologie s'achève par les perspectives sociologiques ouvertes par Georg Simmel et Max Weber, et psychanalytiques, en dialogue avec le marxisme. Au total, 18 auteurs et 24 extraits. Chaque extrait est précédé d'une présentation de la position de l'auteur, faisant ressortir les éléments de continuité et de rupture avec les prédécesseurs, et son influence historique. L'ouvrage offre l'histoire continue des évaluations critiques de la religion dans la tradition philosophique allemande ; il constitue aussi une mine de réflexion sur le statut de la religion aujourd'hui, en nous offrant à méditer la gamme des positions qui se sont exprimées sur la compatibilité entre raison et religion, les rapports religion/politique, le statut des religions révélées, et la place des pratiques religieuses dans nos sociétés sécularisées.


RAWLS John, « Le péché et la foi. Écrits sur la religion », éd. Hermann, 2010, 370p. (L'Avocat du diable)

Le thème de la religion occupe une place importante dans la philosophie politique de John Rawls, qui veut montrer comment des personnes aux croyances inconciliables peuvent néanmoins vivre ensemble dans une société juste. Deux textes découverts après la mort du philosophe (introduits ici par Robert Adams, Joshua Cohen et Thomas Nagel) apportent un éclairage nouveau sur cet aspect de son œuvre. Le premier, « Une brève enquête sur la signification du péché et de la foi », est un essai de théologie morale, rédigé en 1942 alors que le jeune Rawls envisageait la prêtrise. Affirmant la nature communautaire des personnes, il y définit le péché comme le rejet de la communauté et récuse toute vision de la société comme contrat. Le second, « Sur ma religion », est un court texte personnel rédigé cinquante ans plus tard, qui retrace l’évolution religieuse de Rawls et son éloignement du christianisme suite à sa participation à la Deuxième Guerre mondiale. Dans sa postface, Jürgen Habermas analyse la signification de l’éthique religieuse du jeune Rawls pour sa théorie politique.


CAPELLE-DUMONT Philippe (dir), « Philosophie et théologie à l'époque contemporaine. Anthologie — Tome IV 1. De Charles S. Pierce à Walter Benjamin – 2. De Henri de Lubac à Eberhard Jüngel », éd. du Cerf, 2011, 762p. en 2 vol., (Philosophie & Théologie)

Nous présentons ici la première « Anthologie » de textes concernant les rapports entre la philosophie et la théologie. Fidèle à l'esprit de la collection « Philosophie & Théologie » elle se donne pour objectif d'illustrer l'histoire complexe et mouvementée des relations entre ces deux disciplines, qui atteste à quel point le destin de la pensée occidentale est déterminé par les deux sources de la prophétie biblique et de la sagesse grecque. Souvent ignorée, parfois même occultée, cette détermination plurielle et fondatrice de la rationalité n'est pas seulement une clé importante pour déchiffrer l'histoire des idées, mais aussi pour réfléchir sur les présupposés de certaines pratiques actuelles. En réunissant et en présentant les grands textes où philosophes et théologiens affrontent la question de leur altérité, des origines jusqu'à la fin du XXe siècle, la présente « Anthologie » veut ainsi contribuer à la clarification des thèmes et des concepts qui structurent l'organisation du pensable, stimulent la recherche et la réflexion fondamentale en philosophie et en théologie, et éclairent notre agir, Les quatre tomes dont se compose l'« Anthologie » correspondent à quatre grandes époques historiques. Ce quatrième tome, qui fait l'objet de deux volumes, présente une sélection de plus de cinquante auteurs représentatifs du XXe siècle marqué par l'essor des sciences humaines, la prise de conscience grandissante de l'historicité, les développements de la philosophie analytique, le dialogue œcuménique, etc. Parmi les traits distinctifs de cette époque, qui détermine encore en grande partie les débats philosophico-théologiques du début du XXe siècle, on notera en particulier les incidences de la maxime husserlienne : « Aller aux choses mêmes » qui vaut aussi bien pour les philosophes que pour les théologiens.

GAULTIER Abraham, « Réponse en forme de dissertation à un théologien sur le sentiment des sceptiques. Présentation par Olivier Bloch », éd. Encres marines, 152p.


Sur un ton évoquant de loin les Provinciales de Pascal, sous un titre et sur un thème évoquant de plus près Bayle, ses propres Réponses aux questions d’un provincial, et son Dictionnaire historique et critique, cette Réponse que donne quant à lui en 1714 le médecin protestant niortais Abraham Gaultier (vers 1650-1720) à l’interrogation d’un théologien fictif qui, s’il n’était pas aussi obtus que notre auteur se plaît à le supposer, devrait s’en scandaliser, expose non sans ironie, sous le couvert d’un « scepticisme » commode, une doctrine qui, en même temps que le Mémoire du curé Meslier, et d’une autre façon que lui, inaugure le matérialisme français du XVIIIe siècle : dans ces années de la « crise de la conscience européenne » avec laquelle coïncide exactement l’itinéraire intellectuel de Gaultier, elle fait figure d’un des liens qui unissent la tradition libertine du XVIIe siècle aux Lumières Radicales du siècle suivant.


DELORME Bruno, “Le Christ grec. de la tragédie aux évangiles”, éd. Bayard, 2009, 192 p.

Comment un homme cultivé de l’Antiquité pouvait-il recevoir la « Bonne Nouvelle » chrétienne ? Alors que l’exégèse classique, depuis plus d’un siècle, a fait le choix d’interroger la figure du Christ et la formation des Evangiles essentiellement à partir du Judaïsme antique et de la Bible, un autre regard semble aujourd’hui possible. La rhétorique grecque, connue et pratiquée par les premiers écrivains chrétiens, les références implicites à la tragédie dans les Evangiles, comme l’emploi du genre sublime par la personne du Christ, en sont les principaux éléments. Le monde romain, souvent passé sous silence, forme l’ultime horizon qui permet de restituer l’événement chrétien dans son contexte originel.


FATTAL Michel, « Saint Paul face aux philosophes épicuriens et stoïciens », L’Harmattan, 2010, 122p. (Ouverture Philosophique)

Il s'agit de mettre en évidence des continuités et des ruptures entre rationalité chrétienne et rationalité des philosophes épicuriens et stoïciens. Comment se fait-il que saint Paul, qui défend l'idée juive d'un Dieu unique et transcendant, puisse dialoguer avec des philosophes soutenant l'existence de dieux multiples, matériels et physiques ? Qu'en est-il exactement de la vie et de la mort, du temps et du monde, de l'être et du souffle divin, de l'unité et de l'universalité du genre humain chez saint Paul et chez ses interlocuteurs ?

FALQUE Emmanuel, « Les Noces de l'Agneau. Essai philosophique sur le corps et l'eucharistie », éd. du Cerf, 2011, 386p. (La Nuit surveillée)

Ce livre part d'une question, qui apparaît bien encore aujourd'hui comme une aberration : « Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » (Jn 6, 52.) Ce qui fait ici la plus grande étrangeté du sacrifice eucharistique n'aura pas la force de nous y accoutumer. Reste que la philosophie peut l'interroger (puissance du corps, part d'animalité en l'homme, éros à partager), et la théologie le dévoiler (transsubstantiation, Agneau immolé, figures de l'« agapê »). Les « noces de l'agneau » (Ap 19, 19) célèbrent ainsi un « festin » auquel nul ne sait plus comment se fier, dès lors que l'invocation du mystère a parfois l'effet pervers de nous dispenser de nous interroger. Appuyé sur les grandes questions de la tradition (transsubstantiation, incorporation, adoration, etc.). mais aussi éclairé par les analyses de toute l'histoire de la philosophie (d'Aristote et saint Thomas à Spinoza, Deleuze ou Merleau-Ponty), cet ouvrage tente d'éclairer « existentiellement » et « dogmatiquement » le « ceci est mon corps », gageant que la corporéité du Christ est venue tout assumer, et que rien de notre chaos intérieur ne saurait lui demeurer étranger. Faisant suite au « Passeur de Gethsémani » et à « Métamorphose de la finitude », mais dans un triptyque pouvant être lu de façon séparée, « Les Noces de l'Agneau » passent donc des expériences de la « mort » et de la « naissance » à celle du « corps ». « Hoc est corpus meum » (« ceci est mon corps »). L'énoncé n'est pas de confession seulement (liturgie eucharistique), mais aussi d'humaine nature (échange des époux) et affaire de culture (paradigme de l'Occident). À la « Descente dans l'abîme » (Ire partie) et au « Séjour de l'homme » (IIe partie) répond ici la figure du « Dieu incorporé » (IIIe partie), de sorte que « rien n'engage un homme comme l'eucharistie » (Fr. Mauriac).

ROMEYER-DHERBEY Gilbert, « Aristote théologien et autres études de philosophie grecque », éd. Encres marines, 2011, 288p.


« Le commencement est un dieu qui sauvegarde toutes choses » disait Platon, et tel est bien le commencement grec de la pensée. Mais l'on a trop tendance à situer ce commencement dans des temps reculés, alors que sa sauvegarde ne cesse de nous accompagner au cours du temps, qu'elle investit notre présent, et tout aussi bien nous aide à dessiner notre futur. Ainsi la parole de l'origine est-elle semblable à celle de la Sybille d'Héraclite, dont la parole prophétique portait à des millénaires... Cette parole qui, si nous l'écoutons, peut former encore notre destin, ce livre tente d'en restituer quelques messages, qu'il s'agisse de l'ontologie et de la théologie, de la causalité et de la finalité, de l'éthique et de la politique, de l'art enfin, et même de l'art d'être homme.

BUTTGEN Philippe, "Luther et la philosophie", Vrin - Éditions de l'EHESS, 2011, 320p. (Contextes)

Par nécessité, un livre sur Luther et la philosophie ne peut qu’être un livre sur la haine de la philosophie. Que signifie haïr la philosophie en 1520? C’est une question de philosophie, car la philosophie en est l’objet. Mais c’est aussi une question d’histoire. Ce livre montre comment une question de la philosophie a pu se constituer en mobile d’une réforme religieuse. Luther s’est fait une vocation d’« aboyer contre la philosophie et exhorter à l’Écriture sainte ». Ce mot d’ordre ne se comprend que dans son monde : celui des livres et des Écritures, de l’École et du cloître, des censures et des condamnations, celui d’Aristote. Il n’y a pas d’un côté la Réforme, de l’autre la critique de la philosophie. La Réforme est le nerf à vif de l’antiphilosophie luthérienne, et l’antiphilosophie a fait des années 1510-1530 une conjoncture doctrinale à nulle autre pareille.


CR de la thèse de M. Samuel-Scheyder « Johannes Cochlaeus. Humaniste et adversaire de Luther », PU Nancy, 1993, 770p.  par Gabriel Audisio dans la Revue de l'histoire des religions, 1997, vol.  214, n° 214-3, p. 378-380



LEIBNIZ Gottfried Wilhelm, « Discours de métaphysique », GF, 2011,


Trois oeuvres dans lesquelles Leibniz s'interroge sur la métaphysique et sur l'existence de Dieu, en donnant des réponses sous forme d'algèbre comme pour résoudre une équation.


STUCKI Pierre-André, « Le protestantisme et la philosophie. La croisée des chemins », Labor & Fides, 1999, 128p.


Le protestantisme soutient et anime bon nombre des doctrines les plus marquantes de la philosophie moderne. Dans la question de la connaissance, le protestantisme adopte une attitude de prudence, à la manière de Locke, de rigueur à la manière de Kant. Dans la question éthique, il est attaché au droit de chacun à la liberté, où il lit la conséquence de la Promesse et l’exigence de la responsabilité. Dans la question existentielle, il affronte, à la suite de Kierkegaard, la réalité du désespoir, et répète alors le message de la Grâce. Ainsi conçu, le protestantisme est en mesure de répondre de plein droit aux questions qui se posent et aux objections qui s’imposent.


MARION Jean-Luc, « Dieu sans l'être », PUF, 2013, 348p.

« Penser Dieu, donc, hors la différence ontologique, hors la question de l’Être, aussi bien, au risque de l’impensable, indispensable mais indépassable. Quel nom, quel concept et quel signe pourtant demeurent encore praticables ? Un seul sans doute, l’amour, ou comme on voudra dire, tel que saint Jean le propose — “Dieu &ltest&gt agapè” (I Jean, 4, 8). Pourquoi l’amour ? Parce que ce terme, que Heidegger, comme d’ailleurs toute la métaphysique quoique d’une autre manière, maintient en un rang dérivé et secondaire, reste encore, paradoxalement, assez impensé pour, un jour au moins, libérer la pensée de Dieu de toute idolâtrie. Cette tâche, immense et en un sens encore inentamée, demande de travailler conceptuellement l’amour (et donc, en retour, de travailler le concept par l’amour), au point que s’en déploie la pleine puissance spéculative. »


Jürgen Habermas, Joseph Ratzinger, « Raison et religion. Dialectique de la sécularisation », éd. Salvator, 2010

Les procédures et les principes des États démocratiques suffisent-ils à garantir la solidarité qui doit régner dans une société libérale ? Sont-ils les seuls critères d'une société juste ? Quelle place accorder aux traditions religieuses dans la discussion publique au sein des sociétés sécularisées et démocratiques ? Le philosophe Jürgen Habermas et le cardinal Joseph Ratzinger échangent leur point de vue sur ces questions. Cette rencontre stimulante - quoique a priori improbable - ne manquera pas d'en surprendre plus d'un. Jürgen Habermas, philosophe héritier de l'École de Francfort, est connu aujourd'hui pour la théorie de la discussion qu'il a élaborée en morale et en droit. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, largement traduits en français, dont : Entre naturalisme et religion (Gallimard, 2008).


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