Cinéma, idéologie & spiritualité
Cinéma, idéologie & spiritualité
Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire
voir aussi la page spécifique « cinéma & philosophie »
« Cinéma et théologie : les nouvelles cathédrales de sens. Entretiens de B. Hervieu – Léger avec Laurent GAMBAROTTO » dans Réforme, n°2928, mai 2001
DUMAS A., « Culture : cinéma. 1. L'essence du cinéma s'accorde au protestantisme » dans L'Encyclopédie du Protestantisme, PUF / Labor & Fides, 1995, p. 299-301
BEDOUELLE G., « Du spirituel dans le cinéma », éd. du Cerf, 1985, 230p. (coll. 7ème Art, 73)
Quand un théologien va au cinéma... Dans la ligne d’A. Ayfre, A. Bazin et H. Agel, une lecture croyante de certaines œuvres (Bresson, Rohmer, Wenders, Ozu, le cinéma suisse, ...).
AYFRE A., « Un cinéma spiritualiste. Textes réunis par René Prédal », éd. du Cerf - Corlet, 2004, 265p., ill. ( 7ème Art, 122).
Dans le bouillonnement culturel des années 50 et 60, les écrits du père Amédée Ayfre fondent, aux côtés d'Henri Agel et André Bazin, les bases d'une critique spiritualiste du cinéma, symbole de l'esprit de la collection 7ème Art des Éditions du Cerf. Cette anthologie de textes réunis et commentés dans une perspective actuelle par René Prédal à partir de quatre ouvrages devenus désormais introuvables – « Le cinéma et le sacré » (7e Art n° 6), « Conversion aux images ? » (n° 39), « Le cinéma et sa vérité » (n° 44) et « Cinéma et mystère » (n° 45) – a plus qu'une valeur historique et patrimoniale. Elle incite, par son analyse exigeante, à une lecture résolument vivifiante et moderne des œuvres les plus belles du cinéma d'aujourd'hui. Elle est préfacée par Henri Agel dont « Romance américaine », autre incunable, vient d'être également réimprimé, in extenso, aux Éditions du Cerf.
CAVELL Stanley, « Le cinéma nous rend-il meilleur ? », Bayard, 2003, 219p. (Le Temps d'une question).
CR sur http://www.nonfiction.fr/article-3478-p1-quand_le_cinema_ne_tue_pas.htm
Qu’est-ce que le cinéma peut bien nous apprendre du bien ? Peut-on même trouver un rapport entre les deux ? Que l’on aille au cinéma pour se distraire ou pour s’instruire, loin de nous l’idée que l’on y va pour se perfectionner… Celui qui nous convie à cette réflexion est un des philosophes américains les plus importants aujourd’hui. L’un des plus Américains aussi, car il fonde sa manière de philosopher sur la spécificité de la culture américaine. Le cinéma hollywoodien des années trente tient lieu de culture commune et c’est donc par l’étude de ces films que l’on peut philosopher. Mettre le cinéma au cœur de la philosophie, la révolution fut si profonde qu’elle fut difficile à faire admettre, mais aujourd’hui les écrits de Stanley Cavell sur le cinéma sont largement traduits et connus en France. Loin des morales abstraites, ce que le cinéma et en particulier les comédies de remariage nous montrent, ce sont les dialogues qui se nouent au quotidien, ce sont des personnages qui s’affrontent, évoluent et parfois se perfectionnent. Les comédies de remariage s’ouvrent sur une rupture, le couple a donc le temps du film pour se retrouver grâce notamment à sa capacité à communiquer. La scène est privée mais devient une allégorie de la vie démocratique, où chacun doit faire face à autrui sur un pied d’égalité. À la fin de ces comédies, le couple trouve une meilleure manière d’établir la communication, nous permettant d’imaginer une possibilité d’échanges entre les êtres humains. C’est en s’appuyant sur quelques-unes de ces comédies de remariage mais également sur une lecture croisée de Rohmer et de Shakespeare ou de Capra, que Stanley Cavell nous invite ici à repenser la philosophie, et en particulier la philosophie morale.
LACHANCE J., e.a., « Films cultes et culte du film chez les jeunes. Penser l’adolescence avec le cinéma », Québec, PU Laval, 2009, 168p.
Quel est votre film culte ? Que vous soyez amateurs de cinéma d’auteurs, de séries B ou Z, de grandes romances ou d’épopées, ce film vous renvoie à votre jeunesse, aux salles sombres que vous fréquentiez entre pairs, à ces icônes du grand écran dont vous rêviez en vous endormant... De La fureur de vivre à Titanic, les films cultes se sont succédés au cours des générations, comme autant d’emblèmes des époques qui se succèdent, qui passent, mais dont on garde toujours un souvenir teinté de nostalgie. Car le film culte renvoie d’abord à une expérience, celle de l’éblouissement, et de la conviction intime de participer à un événement significatif. Depuis l’émergence de la culture juvénile dans les années 50, le cinéma est resté l’une des pratiques culturelles les plus importantes chez les jeunes générations. Encore aujourd’hui, plus que leurs aînés, les jeunes visionnent des films et consomment du cinéma, souvent cinéphages, parfois cinéphiles. Parmi le déferlement des productions cinématographiques made in Hollywood, certains films tirent toutefois leurs épingles du jeux, se démarquent des autres parce qu’ils sont encensés par de nombreux amateurs, parce qu’ils sortent de l’écran pour envahir les rayons des grandes surfaces sous la forme de figurines et de jeux vidéo, parce qu’ils sont débattus sur les forums et louangés par les bloggeurs... Mais dans ce paysage où se côtoient aujourd’hui les Scarface, Star Wars, Matrix et Fight Club, comment pouvons-nous comprendre le triomphe de certains longs métrages auprès des jeunes ? Anthropologues, psychologues, sociologues, psychanalystes et analystes du cinéma discutent ici de la complexité de cette passion des jeunes pour le cinéma, qui devient alors le miroir révélateur de ce qui se trame à cette période de la vie, à cette époque qui fut la nôtre et qui désormais leur appartient...
PRIGENT P., « Ils ont filmé l'invisible. La transcendance au cinéma », éd. du Cerf, 2003, 242p.
Nous aimons lorsque le cinéma nous entraîne loin de notre univers familier. Mais, à bien regarder, ce dépaysement n'est le plus souvent que d'apparence : c'est presque toujours à nous et à nos semblables que nous sommes confrontés. Même en d'autres contrées et dans d'autres âges, nous restons entre nous. Pourtant, on sort parfois d'un film avec le sentiment que le monde qu'on nous a montré n'est qu'une surface et qu'il a une épaisseur à laquelle on peut accéder. On a rencontré des personnages et c'est pour découvrir qu'ils sont plus que ce qu'on en voit et même plus que ce qu'ils pensent être
Et nous pressentons qu'il y a une réalité au-delà des apparences et que ce n'est pas un rêve. La vérité des êtres et des choses ne se réduit pas à ce que discerne un regard rapide. Les films retenus ici (entre beaucoup d'autres) parlent ce langage mystérieux. Ils ne parlent pas expressément de transcendance, mais c'est de cela qu'il s'agit - quel que soit le nom qu'on puisse lui donner : idéal, miracle, croyance, espérance, foi (religieuse ou non, chrétienne ou autre) et, à la fin du compte, Dieu.
CAZENAVE, Michel, « Et si… le cinéma était l’ultime voie initiatique ? » dans Nouvelles Clés, n° 29, printemps 2001
http://michelcazenave.fr/articles.html
VEZINA Jean-François, « Se réaliser dans un monde d’images », éd. de l’Homme, 2004, 208p.
Vous est-il déjà arrivé d'être bouleversé par un livre ou un film ? Pourquoi certaines histoires semblent-elles venir à notre rencontre juste au bon moment ? Nous avons tous connu cet instant magique: quand le scénario qui se déroule sur l'écran est en synchronie parfaite avec le film de notre vie. L'inconscient collectif se sert de la fiction pour nous offrir des repères qui s'avéreront essentiels dans notre évolution; que ce soit dans le domaine relationnel ou professionnel ou parce que nous nous interrogeons sur le sens de notre vie. Malheureusement, dans le monde d'images en accéléré où nous vivons, nous manquons souvent ces rendez-vous avec soi. L'auteur nous invite à regarder comment des films qui ont ému le grand public soutiennent le processus d'individuation de chacun d'entre nous par le biais de leurs intrigues et de leurs personnages. En nous offrant de faire notre filmographie personnelle et au moyen d'une analyse originale, il nous propose d'utiliser ces récits pour écrire notre propre histoire avec davantage de conscience et de créativité. La rencontre avec des œuvres qui nous marquent et qui transforment notre vie ne relève peut-être pas tout à fait du hasard...
Coll., « Écran et écriture mythique », PU Bordeaux, 2010, 150p. (Les cahiers d’Arte)
On a toujours vu dans le cinéma une fabrique de mythes, une usine de rêves. Le mythe, au sens aristotélicien, synonyme de récit, de représentation, était là dès les origines du cinéma. Avant que le découpage n’existe, le récit fortement structuré des mythes rendait possible, un en seul plan fixe et frontal, le développement de l’art de raconter dans des saynètes d’une durée moyenne de deux minutes. L’histoire du cinéma n’a pas cessé, depuis, d’investir dans des formes mythiques, des formes qui racontent, et qui se faisant, activent une deuxième fonction du mythe, sociale, partageable, celle qui permet d’élaborer, dans un plan symbolique, celui de la représentation, ce qui n’a pas été élaboré dans un plan réel. À travers différents genres audiovisuels et différents réalisateurs, les articles ici reviendront sur cette double puissance des récits de type mythique, à la fois réservoirs d’histoires et symbole au moyen desquels une société pense. Dans tous les cas, on va essayer d’extraire des œuvres analysées une question actuelle, capable, en même temps, d’éclairer l’histoire des formes cinématographiques et de faire surgir ce “langage idéologique” que Greimas avait repéré dans les mythes.
ESTEVE Michel, « Un cinéma humaniste », éd. du Cerf, 2007, 192p. (7e Art, n°131)
Le dessein de cet essai est de suggérer comment, au travers de fictions, le cinéma défend les valeurs de l'humanisme (dignité de l'homme, tolérance, respect de l'autre) trop souvent méprisées, rejetées par notre civilisation. D'un registre collectif et politique à un registre individuel et familial, une étude thématique et esthétique de quarante-deux films français et étrangers contemporains développe la démarche de l'auteur en six chapitres : plaidoyer pour la tolérance ; le caractère inhumain de la guerre ; recherche de l'authenticité dans les relations entre parents et enfants ; de l'amour : pour le couple, l'alliance du cœur et du corps qui répond à l'unité de l'être ; de la création artistique comme épanouissement de la vie ; de la foi en l'homme et en Dieu comme mode de salut : l'humain et le divin.
BADIOU Alain, « Cinéma. Textes rassemblés et présentés par Antoine de Baecque », éd. Nova, 2010,
Pour Alain Badiou le cinéma est une formation, un art de vivre et une pensée. Il a écrit son rapport au cinéma en une trentaine de textes, de la fin des années 1950 à aujourd’hui, qui offrent une vision et une interprétation. Ces textes proposent un parcours varié dans les films de ces cinquante dernières années, des cinéastes de la modernité (Murnau, Tati, Oliveira, Antonioni, Godard) à certaines oeuvres de l’Amérique contemporaine (Matrix, Magnolia, Un monde parfait), en passant par des expériences singulières (Guy Debord, le cinéma de 68…). Les films pensent et c’est au philosophe de les voir et de transcrire cette pensée : de quel sujet un film est-il la mise en forme ?, voici la question où s’origine la réflexion cinématographique d’Alain Badiou.
De ces textes, quelques idées spécifiques se dégagent : le cinéma est l’art qui rend justice à la figure humaine inscrite dans le monde ; le cinéma est vu dans une connexion subjugante avec les autres arts ; le cinéma est un voyage imaginaire et une pensée de l’autre. Le philosophe développe également l’idée du cinéma comme « producteur d’une vérité du contemporain », et du film comme une « configuration sensible de la vérité du monde ». Le cinéma apparaît enfin comme un art impur qui vampirise son temps, les autres arts, les personnes, un art majeur en ce qu’il est précisément le lieu de l’indiscernabilité entre l’art et le non-art, ce qui en fait, explique-t-il, l’art social et politique par excellence, le meilleur marqueur d’une civilisation, comme le furent, en leur temps, la tragédie grecque, le roman picaresque, l’opérette.
AGEL Henri, « Un art de la célébration. Le cinéma de Flaherty à Rouch », éd. du Cerf, 1987, 204p. (7e Art, 82)
Le cinéma comme cérémonial : cet aspect du 7e Art n’est presque jamais analysé. On ne voit le plus souvent dans un film que narration, description, fiction ou réflexion. Mais le ton, le déroulement, la noblesse quasi liturgiques de certaines productions majeures en font des célébrations du désespoir ou de l’action de grâces. Voici le premier ouvrage à en faire la preuve.
ZIMMER Chr., « Le Retour de la fiction », éd. du Cerf, 1984, 104p. (coll. 7ème Art, N°68)
Que recouvre le « retour de la fiction » ? Ce slogan sonnerait-il le glas du cinéma militant ? Il signale plutôt un phénomène culturel global qui repose la question du "réalisme" présumé du septième art. Entre l’image filmique et le réel, quel rapport ?
CIMENT Michel, « Les conquérants d’un nouveau monde », éd. Gallimard, (Idées)
MAURY Corrine, « Habiter le monde. Éloge du poétique dans le cinéma du réel », Yellow Now éd., 2011, 192p.
Certains cinéastes dits « du réel » n'ont pas pour intention de « documenter » objectivement le monde ni de faire preuve par le visible. À l'instar des poètes littéraires, ils cherchent davantage à restituer des présences du monde plutôt que d'en créer des représentations. Il s'agit pour eux de s'affranchir des images immédiates et familières du monde, de s'aventurer dans des territoires minoritaires, de s'affronter aux clichés qui, trop souvent, recouvrent les complexités du réel. […] Pour faire advenir à l'écran de nouvelles présences et restituer cinématographiquement des habitations (poétiques) du monde, ces cinéastes font violence aux vocabulaires classiques du cinéma du réel. Par l'emploi de figures poétiques singulières, ils étourdissent le paraître du réel, provoquent la carapace ordinaire des choses et ainsi nous déshabituent du monde afin de donner à voir et à entendre un autre du monde. Cet ouvrage analyse les écritures filmiques de cinéastes tels que Chantal Akerman, Naomi Kawase, Alain Cavalier, Jean-Daniel Pollet, André S. Labarthe, Sergueï Loznitsa, Yervant Gianikian et Angela R. Lucchi, Frank Cole, Arnaud Des Pallières ou encore Irit Batsry. En faisant un éloge du minoritaire, en oeuvrant à une poétique du peu, ces cinéastes du réel convoquent des présences ténues, souvent oubliées ou négligées. Ils convient le modeste, le banal, l'informe, les ruines, à prendre place dans une nouvelle architecture du réel.
JOIN-LAMBERT Arnaud, DERROITTE Henri, e.a., « Les révélations du cinéma. Avoir recours au cinéma en pastorale et au cours de religion », éd. Lumen Vitae, 2011, 152 p.
Nombreux sont les professeurs de religion et les catéchistes qui ont recours au cinéma pour leur animation. Ils jugent que les films offrent des portes d'entrée souples et stimulantes. Ils estiment que de nombreux documentaires filmés leur permettent d'apporter à leurs auditeurs un contenu abordable et clairement exposé. Le recours aux œuvres cinématographiques de toutes sortes est donc bien attesté en catéchèse, en animation pastorale, en enseignement religieux scolaire. Le livre ici proposé fiat le point sur ces usages, il les encadre de réflexions théoriques, il donne surtout de nombreux exemples concrets de mise en œuvre. Comment respecter l'esprit d'une œuvre de fiction et garantir la qualité catéchétique de l'animation? Comment donner la parole aux destinataires quand on les a d'abord installés dans une posture de spectateurs ?
Marion Poirson-Dechonne, « Le Cinéma est-il iconoclaste ? », éd. du Cerf, 2011, 320p. (7e Art, n° 141)
Cet ouvrage analyse les diverses significations du terme « iconoclasme » dont il esquisse une brève histoire, avant de formuler l'hypothèse de l'existence d'un iconoclasme cinématographique, avec ses caractères propres. Cette affirmation en apparence paradoxale trouve sa justification à travers des développements théoriques et des analyses de films. Les procédés dont use le septième art affectent tantôt la forme de l'aniconisme, en particulier chez William Klein, Kieslowski, Zviaguintsev, tantôt celle d'un iconoclasme aux multiples déclinaisons qui investit l'œuvre de divers réalisateurs, Bunuel, Eisenstein, Pasolini, Bergman, Raoul Ruiz ou les Monty Python. Ce livre d'une universitaire montpelliéraine montre que l'histoire du cinéma n'est pas que celle des techniques, mais que le septième art constitue l'aboutissement de la pensée religieuse sur l'image. Les questions qu'il pose ont été abordées à divers moments de l'histoire de l'art et des religions. La légitimité de la représentation du divin continue à susciter, à notre époque, des réactions de fanatisme et d'exclusion. Les exemples empruntés au cinéma et les analyses que consacre ce livre à un sujet très ancien mais toujours sous les feux de l'actualité, contribuent à apporter des réponses claires à un questionnement complexe.
SERCEAU M., « Le mythe, le miroir et le divan. Pour lire le cinéma », PU du Septentrion, 2009
La promotion du cinéma dans l'ordre de l’art ayant refoulé ce qui le rattache aux traditions du récit et de la représentation, on ne s’interroge pas sur les raisons de la survie du cinéma de grande consommation. Il n’est pas ignoré. Mais il est matière à des études préformées : on démythifie ce qui est considéré comme un opium ou un divan du pauvre ; on met en évidence l’inanité de discours qui ne seraient, eu égard aux méditations des auteurs, que la projection de mythologies. La pensée binaire a fait ici des ravages en évacuant tout ce qui relève de la psyché collective, de ce que Gilbert Durand a fort bien appelé dans un travail fondateur les « structures anthropologiques de l’imaginaire ». Refusant la hiérarchie entérinée par une réception plus institutionnelle et idéologique que savante, le présent ouvrage prend, lui, à bras le corps ces mythologies, ou plus exactement les mythes dont elles sont les sédiments. S’il n’est, évidemment, pas le mythe, le cinéma en fait en effet, comme la littérature, une réception. Le cinéma de grande consommation est ici la face émergée d’un iceberg. Il ne s’agit pas de récuser les œuvres qui avivent le goût, la conscience, mais de chercher du côté des mythes des dénominateurs communs, les référents anthropologiques, et non seulement artistiques, littéraires ou philosophiques, du 7e art.
MARSH Clive, Gaye Williams Ortiz (dir), « Explorations in Theology and Film: Movies and Meaning », Blackwell Publishers, 1997, 312p.
Explorations in Theology and Film brings together theologians, biblical scholars, film and media specialists, and experts in language and literature to consider the potential of films contribution to contemporary Christian theological discussion. The main focus of the book is on the creative conversation between film and theology in the contemporary West, and it raises crucial questions about the interaction between theology and culture. Explorations in Theology and Film will be an invaluable resource to students and those researching in the areas of theology and religion as well as media and cultural studies.
ROGEL Thierry, « Sociologie des super-héros », éd. Hermann, 2012, 254p.
Ces dernières années, les super-héros ont envahi nos écrans de cinéma et semblent durablement installés dans l’univers de la culture populaire : cette nouvelle génération, portée essentiellement par le groupe Marvel, est née en 1961 avec notamment la création des « Fantastic Four ». Ces personnages tranchaient sur les Batman et Superman de la génération précédente par leur plus grande humanité et leur plus grande fragilité. Les jeunes lecteurs ne s’y trompèrent d’ailleurs pas et le succès des super-héros de « l’âge d’Argent » (1961-1973) a tenu au fait que ceux -ci « disaient quelque chose » sur la société des années 1960 et 1970. Mais nous disent-ils encore quelque chose en 2011 sur ce que nous devenons ? Objets littéraires, les histoires de super-héros tiennent des contes d’antan et des récits mythiques mais également de la littérature populaire apparue aux xixe et xxe siècles. Objets sociologiques, ils nous informent sur les rêves et les tabous d’une société, sur notre rapport à la science et notre vision de l’individu dans la société contemporaine.
Quelques sites web ...
http://www.cinemachretien.com/
http://www.zerodeconduite.net/index.php