L’exercice du pouvoir
L’exercice du pouvoir
Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire
NOUIS Antoine, « Le pouvoir » dans « Les cahiers du caté » / « Les livret du catéchète », éd. Olivetan, 2008-2009, Tome 3, p. 90-99
A partir de son expérience, Antoine Nouis nous livre ici un catéchisme pour adolescents et jeunes qui repose sur l’équilibre entre apprentissage et interprétation. Les apprentissages de la Bible, de son contenu, de son arrière-plan historique et de ses styles littéraires est le préalable nécessaire à toute démarche d’interprétation. Mais le but ultime consiste, avec les écourants du texte, à rendre actuelle une parole ancienne, à leur faire découvrir ce que l’Esprit dit aux Eglises. Chaque chapitre s’ouvre sur des textes de prière, puis la présentation du thème se clôt par des documents, des témoignages, des pièces à jouer. De nombreuses illustrations permettent de rebondir sur les thèmes abordés.
Tome 3 La vie de la foi : l’humain dans la Bible, le péché, le pardon, la vie nouvelle, la loi, la sexualité, l’argent, le pouvoir, signe et sacrement, le baptême, la cène, l’Église.
LIENHARD Fritz, e.a., « En compagnie de beaucoup d’autres (Ac 15,35). guide théologique contemporain», éd. Les Bergers & Les Mages, 1997
Eglises et pouvoir : rendre à Dieu ou à César ? p. 312-315
DUPONT-BEURIER Pierre-François, LABBÉ Brigitte, « Les droits et les devoirs », éd. Milan, 2008, 56p. (Goûter philo)
« Les Goûters Philo » aident les enfants à réfléchir sur les questions importantes qu’ils se posent, ici sur ces deux notions que sont les droits et les devoirs. Toute une série de livres clairs, directs et drôles pour éveiller aux idées.
BOUINEAU Jacques (dir), « Pouvoir civil et pouvoir religieux. Entre conjonction et opposition », L’Harmattan, 2010, 168p.
On admet communément que le pouvoir civil et le pouvoir religieux sont historiquement indissociables. Si le rapprochement entre les deux sphères est effectivement fréquent, cela ne signifie nullement la soumission systématique du politique au religieux, ni même l'harmonie entre les deux. Bien des civilisations connaissent une union simplement stratégique, où la conviction spirituelle pèse peu de choses face aux impératifs tactiques. Ces deux pouvoirs sont-ils aussi intimement liés qu'on le croit communément ?
« L’exercice du pouvoir dans le protestantisme. Les conseillers de paroisse de France et de Suisse romande », Labor & Fides, 1990, 204p.
Les « conseils presbytéraux» ou « conseils de paroisse» favorisent un mode d’exercice du pouvoir original souvent mal connu dans les pays latins marqués par la culture catholique. Ils instituent un partage de pouvoir entre clercs et laïcs. Cette étude permet de découvrir l’origine, les atouts sociaux et religieux, le rôle et les fonctions de 2748 responsables locaux du protestantisme en France et en Suisse romande. Elle fait ressortir différentes catégories de dirigeants. Certains d’entre eux ont essentiellement des responsabilités religieuses, d’autres s’engagent aussi dans l’ensemble de la société. Mais l’institution des conseils presbytéraux ou de paroisse a-t-elle entamé le pouvoir du pasteur ? En d’autres termes, signifie-t-elle la réalisation du « sacerdoce universel des croyants» ou une simple redistribution de fonctions qui ne modifie pas fondamentalement les statuts respectifs des clercs et des laïcs? Cet important débat est aujourd’hui d’actualité dans le protestantisme; il rejoint des débats du même type dans d’autres Églises chrétiennes. Fruit d’une recherche sociologique franco-suisse, cet ouvrage fournit pour la première fois un portrait détaillé des organes dirigeants du protestantisme de langue française au plan local. Il donne des informations essentielles à tous ceux qui s’intéressent au fonctionnement concret de la démocratie dans et hors des Églises.
POUTHIER Jean-Luc, « Dieu est un homme politique. Pour une présence chrétienne en démocratie », éd. Bayard, 2007, 96p.
« Que fait un catholique le jour des élections ? Il vote. C’est désormais pour lui un “devoir”, que l’Église se charge de lui rappeler. Et il vote pour qui ? Ça, c’est un autre problème… »
Ce livre est né d’un double constat. Dieu n’a jamais cessé de faire de la politique, ou plutôt ceux qui croient en Dieu l’invoquent avec une belle régularité pour légitimer « leurs » choix. Dans le même temps, Dieu semble avoir déserté la politique, tant l’Église demeure en retrait sur nombre de questions qui concernent l’art de vivre ensemble. Dans l’attente du Royaume, se demande l’auteur, les catholiques n’ont-ils plus envie de mettre les mains dans le cambouis de la politique politicienne ? Est-il si difficile de concilier politique et christianisme ? Que suggère la Bible à ce sujet ? Comporte-t-elle quelques bonnes recettes sur l’organisation de la Cité et les règles de la vie collective ? C’est une présence chrétienne en politique, dans toute la politique, que défend ici Jean-Luc Pouthier. Une présence nécessaire et urgente.
BUHRER-THIERRY Geneviève, DESWARTE Thomas, « Pouvoirs, Église et société. France, Bourgogne, Germanie (888-XIIe siècle) », éd. Armand Colin / SEDES, 2009, 300p. (CNED-SEDES)
En 888 Charles III, dernier carolingien à avoir réuni sous son autorité l’empire constitué par Charlemagne, meurt. L’Est et l’Ouest se séparent définitivement. Entre les deux, le royaume de Bourgogne se forme. Il connaît une évolution propre, bien que rapidement dominé par les rois de Germanie.
La perspective comparatiste souligne les différences entre les évolutions politiques et institutionnelles de ces trois royaumes, héritiers du monde carolingien. Elle montre aussi comment l’Église y joue un rôle fondamental ; le sacré est omniprésent, irriguant les structures laïques et ecclésiastiques.
Mais, à partir du XIe siècle, la réforme grégorienne modifie considérablement les équilibres. Elle cherche à promouvoir une Église romaine, dirigée par le pape, tandis que partout s’intensifie la christianisation de la société.
CORNU Daniel, « Journalisme et vérité. L'éthique de l'information au défi du changement médiatique », Labor & Fides, 2009, 496p. (Le Champ éthique, n° 27)
Les conditions permettant d’informer aujourd’hui le public sur l’actualité sont soumises à des transformations fondamentales qui peuvent à terme modifier de fond en comble la pratique du journalisme. L’essor d’une économie des médias inscrit toujours plus la rentabilité comme critère de vérité. Les nouvelles technologies des médias, avec leurs dimensions de gratuité et d’immédiateté, soumettent la recherche de l’information à des contraintes nouvelles qui peuvent conduire à instrumentaliser le rôle de contre-pouvoir que doit exercer, pour la démocratie, le système médiatique. Peut-on encore aujourd’hui déployer une éthique de l’information capable de prendre la mesure des évolutions actuelles sans s’élever systématiquement contre le changement ? C’est le pari que réussit à relever Daniel Cornu qui, dans cette somme sur l’éthique de l’information, nouvelle édition actualisée d’une première version parue en 1994, prend toute la mesure de l’avènement inéluctable d’un journalisme de communication. Ancien rédacteur en chef de la Tribune de Genève, Daniel Cornu est aujourd’hui médiateur des publications suisses du groupe Edipresse. Il a notamment publié Médias mode d’emploi (Labor et Fides, 2008) et Ethique de l’information (PUF, Que sais-je, 1997).
REDEKER Robert, « Yes we can », éd. Pleins Feux, 2009, 48p. (Variations politiques)
En douze mois, entre un discours dans le New Hampshire en janvier 2008 et le discours d'investiture du nouveau président des États Unis d'Amérique en janvier 2009, le slogan de Barack Obama est devenu un logo sonore planétaire. L'événement est autant dans la victoire d'Obama que dans la reprise planétaire de son slogan comme s'il était un tube de musique pop.
Dans cet ouvrage, Robert Redeker se propose autant de produire l'anatomie philosophique de ce slogan que de mettre en évidence les transformations de la politique et du monde rendant possible le succès sans-frontières du "Yes we can".
FREY Jean-Marie, « L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté, Rousseau », éd. Pleins Feux, 2001, 48p. (Variations)
UNGARO Jean, « Le corps de cinéma. Le super-héros américain », L’Harmattan, 2011, 222p.
Il en est du héros de cinéma comme de tout héros, il est d'une nature sans commune mesure avec nous autres, pauvres mortels, faibles et faillibles. Le super-héros de cinéma américain parle peu, il ne trouve à s'exprimer que par le corps en action. Corps visible qui envahit l'espace de l'écran pour s'imposer sans partage dans l'univers du film et dans l'imaginaire du spectateur. Le corps du super-héros se montre, s'exhibe de façon ostentatoire parce qu'il est le seul porteur du discours tenu par le film.
Charles Pépin, « Qu'est-ce qu'avoir du pouvoir ? », DDB, 2011, 72p.
Le pouvoir exerce une fascination, parce qu’il engendre la puissance, parce qu’il transforme aussi. Qu’est-ce qu’avoir du pouvoir ? Qu’est-ce qui fonde le pouvoir qu’un homme peut exercer sur d’autres hommes ? Charles Pépin s’attarde sur le pouvoir de l’homme politique, du chef d’entreprise, d’un ami qui sait se faire écouter, d’un prêtre sur ceux qui se confient à lui, d’un professeur dans sa classe et même sur celui d’une oeuvre d’art. Trouverons-nous alors l’essence du pouvoir ? Comprendrons-nous ce qui inscrit napoléon, Barack Obama, Gérard Mestrallet ou Yannick noah dans une veine commune ?
FILMS
« Jeux de pouvoir », film de Kevin Macdonald, 2010
Mots clés :
pouvoir / puissance - devoir - savoir - potestas / potentia - politique - discours / dialogue / sophisme / manipulation / avoir raison - service - domination - abus de pouvoir - égalité - bien - autorité - législatif / exécutif - citoyenneté
Souveraineté et tout puissance de Dieu - Loi mosaïque - l’autorité du Temple (sadducéens, Sanhédrin) - synagogue et pharisiens - serviteur / esclave - Sermon sur la Montagne - Jésus, Paul et les autorités - hiérarchie dans la communauté (Pape, synode, ministères ecclésiastiques)
Platon, République - Augustin, Cité de Dieu - More, Utopie
pouvoir temporel / pouvoir spirituel - Eglise / Etat / théocratie - Inquisition - pouvoir des sorciers - sectes - Gandhi - abolition de l’esclavage
pouvoir des médias - Terreur