Géographie
Géographie
Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire
ABCDE de Dieu dans PETITJEAN Albert, « L'expérience patriarcale », Liège, ISPSR, 2001, syllabus.
PETITJEAN Albert, « L'Ancien Testament. Itinéraires théologiques », Liège, ISPSR, 2001, syllabus
RITTAUD Benoît, « Espaces et dimensions », éd. Le Pommier, 2002, 160p.
Partant de la géométrie la plus simple, celle du plan, l'ouvrage construit pas à pas quelques uns des concepts centraux de la linéarité, constitutifs de la discipline appelée "algèbre linéaire", aussi rarement vulgarisée qu'essentielle à toutes les mathématiques.
VIVIER, « La Topologie : l’infini maîtrisé », éd. Le Pommier, 2004, 162p.
Au profane, l'infini donne le vertige. Un bon remède est de le circonscrire dans une théorie mathématique, la topologie. Comprendre la topologie et ses surprenants phénomènes ne requièrent que des objets familiers tels les nombres, les disques, les carrés ou les distances. Quant aux ballons, tuyaux, tasses, théières et nœuds, ils illustrent la topologie algébrique, ultime étape de l'ouvrage.
« Emmanuel Kant, Géographie », GF, 1999
Le cours de géographie de Kant peut être lu comme un complément à son oeuvre de philosophe : il y développe une réflexion sur l'espace et l'histoire de la nature.
BAILLY Antoine S., « La géographie du bien-être », PUF, 1981
LACHIEZE-REY Marc, BOI Luciano, BESNIER Jean-Michel, e.a., « L'espace physique entre mathématiques et philosophie », éd. EDP sciences, 2006, 362p.
L'espace de la relativité générale n'est pas celui de la physique quantique. L'espace de Newton n'est pas celui de Leibniz. L'espace d'Euclide n'est pas celui de Riemann, ou d'Alain Connes. Physiciens, philosophes, et mathématiciens n'ont cessé de discuter et de modifier la notion d'espace, d'en critiquer le statut et la pertinence réalité ou illusion, objet physique ou entité métaphysique... ? Quelle signification philosophique peut-on accorder à l'espace et aux notions physiques qui lui sont liées, selon nos différentes théories physiques, contemporaines ou en gestation ? Quel présupposé philosophique y recouvre l'introduction de tel ou tel concept mathématique ? Ces questions ne sont ni purement académiques, ni surannées. Bien au contraire, leur pertinence sous-tend la recherche la plus actuelle en physique théorique. Le statut philosophique de l'espace physique reste indéterminé. Cet ouvrage (actes du colloque de Cargèse, 2001) y consacre ses réflexions, à la lumière de la physique la plus moderne.
JAMMER Max, « Concept d'espace. Une histoire des théories de l'espace en physique », éd. Vrin, 2008, 288p.
" Concepts d'espace " est un classique de la philosophie et de l'histoire des sciences. Enrichi d'une célèbre préface d'Albert Einstein, l'ouvrage de Max Jammer couvre près de vingt-cinq siècles d'élaboration du concept d'espace physique. L'auteur allie la méthode historique à la méthode philosophique dans l'analyse des différentes traditions scientifique et philosophique, et c'est là l'originalité de ce travail dont la cohérence tient à l'unité d'une question sans cesse remise sur le métier : le problème de l'espace dans la théorie physique. Depuis sa première parution en 1954, l'ouvrage a été considérablement augmenté, d'abord en 1969 par l'allongement du cinquième chapitre consacré au concept d'espace dans la science moderne, puis en 1993, par l'ajout d'un sixième et dernier chapitre visant à apprécier les avancées théoriques nouvelles. L'édition française comporte une postface originale de Marc Lachièze-Rey qui prolonge et renouvelle l'analyse de Max Jammer par une présentation de certains développements actuels en physique.
Pierre Bayard, « Comment parler des lieux où l'on n'a pas été ? », Ed. de Minuit, 2012, 160p.
L’étude des différentes manières de ne pas voyager, des situations délicates où l’on se retrouve quand il faut parler de lieux où l’on n’a pas été et des moyens à mettre en oeuvre pour se sortir d’affaire montre que, contrairement aux idées reçues, il est tout à fait possible d’avoir un échange passionnant à propos d’un endroit où l’on n’a jamais mis les pieds, y compris, et peut-être surtout, avec quelqu’un qui est également resté chez lui.
Prologue
Des différentes manières de ne pas voyager
I : Les lieux que l’on ne connaît pas. II Les lieux que l’on a parcourus. III : Les
lieux dont on a entendu parler. IV : Les lieux que l’on a oubliés.
Des situations de discours
I : En anthropologie. II : Dans le journalisme. III : Dans le sport. IV : En famille.
Des conduite à tenir
I : Ouvrir les frontières. II : Circuler dans le temps. III : Traverser le miroir.
IV : Faire l’amour.
Épilogue
Bertrand Westphal, « Le Monde plausible. Espace, lieu, carte », Ed. de Minuit, 2011, 256p.
Les cartes donnent souvent l'impression que le monde est saturé et que la surface de notre fragile planète a renoncé à la dimension du mystère. Ce sentiment d'accomplissement est trompeur. Il est le propre de la modernité occidentale. Tout au long de son histoire, l’Occident n’a eu cesse d’affronter les espaces ouverts pour les transformer en lieux clos sans que ce verrouillage eût jamais été décisif. Tant mieux, car, à chaque fois qu’il rouvre sur un horizon nouveau, le monde suscite l’éblouissement. Les Argonautes et Ulysse ont connu cette sidération, de même que Christophe Colomb à sa manière. L’art du lienzo aztèque, les lignes de chant des Aborigènes australiens et la cartographie extrême-orientale confirment que l’Occident ne détient pas le monopole de la vision géographique du monde. Et plutôt que de réserver les océans aux seules caravelles de Colomb, on lancera aussi dans l’aventure Abou Bakari II, empereur malinké, et Zheng He, amiral chinois. Ces tours et détours à travers espaces et lieux d’hier et d’aujourd’hui postulent l’existence d’un monde plausible qui sonnerait le glas des revendications hégémoniques de l’Occident.