Robinson Crusoé / Jonas
Robinson Crusoé / Jonas
Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire
BOULOUMIE Arlette, « Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier. Commentaires », Gallimard / Foliothèque, 1991
ANDRIES Lise (coord), « Robinson », Ed. Autrement, 1996 (Figures mythiques)
MAILLARD Michel, "Vendredi ou Les Limbes du Pacifique" [de] Michel Tournier », éd. Nathan, 1994 (Collection : Balises)
EPINETTE-BRENGUES Fabienne, « Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique », éd. Ellipses, 1998 (Etudes sur)
"Résonances" est une collection qui entend offrir l’essentiel des connaissances indispensables et incontournables permettant l’approche et l’étude efficace d’oeuvres littéraires.
REYMOND Bernard, « Robinson Crusoé. Le ciel vu de mon île déserte », Van Dieren éd., 2007, 64p.
Regard peu commun sur l’œuvre majeure de Daniel Defoe que celui que Bernard Reymond pose sur Robinson Crusoë. L’acuité avec laquelle Reymond nous restitue le milieu culturel si troublé de cette charnière entre les XVIIe et XVIIIe s. anglais met en évidence la portée tant politique que théologique de ce roman.
CESBRON Georges, « Notes sur l’imagination terrienne du corps dans Vendredi ou les limbes du Pacifique de Michel Tournier » dans la revue Littérature Enseignement Société, éd. ULB, 1979 – 3-4, p. 357-365
STIRN François, « Vendredi ou les limbes du Pacifique, Tournier : analyse critique », éd. Hatier, 1994, 86p. (Profil d’une œuvre)
TRAPENARD Augustin, « Robinson » dans Le magazine littéraire, n° 483, fév. 2009, p. 86
ZARADER Jean-Pierre, « Robinson philosophe. Vendredi ou la vie sauvage de Michel Tournier. Un parcours philosophique », éd. Ellipses, 1999
La rencontre avec un roman tel que Vendredi ... est une double rencontre : elle nous met en présence d’une oeuvre authentiquement littéraire, mais elle nous permet également de retrouver, non pas sous mais dans un récit immédiatement accessible les problèmes philosophiques les plus essentiels.
« Bernard Pivot, Michel Tournier. Entretiens. DVD », Gallimard / Grands Entretiens, 2006, 1h35
Bernard Pivot n'avait jamais eu l'occasion de consacrer une émission entière à Michel Tournier. Le 9 septembre 2005, il se rend à Choisel, dans le presbytère qu'habite l'écrivain, et tous deux conversent pendant près de deux heures.
Voici donc un entretien tout à fait inédit, réalisé directement pour l'édition audiovisuelle. Avec profondeur et sincérité, jamais Michel Tournier ne s'est autant dévoilé.
ROSELLO Mireille, « L’in-différence chez Michel Tournier », éd. José Corti, 1990, 192p.
Les grands romans de Michel Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, le Roi des Aulnes, Gilles et Jeanne et Les Météores sont hantés par l’idée d’un modèle instable qui se rapproche des concepts de double, de dualité, de paire, de couple, de gémellité, sans toutefois qu’aucune de ces catégories ne soit nécessaire ni suffisante pour lire les textes. L’étonnant travail de l’écriture, tour à tour proliférante ou épurée, témoigne d’un vain effort pour découvrir le maître-mot qui rendrait compte de ce modèle encore inexistant. Vendredi et Robinson, Abel Tiffauges et Nestor, Gilles et Jeanne, Paul et Jean, autant de héros indissociables, liés par des relations équivoques et qui se heurtent à un monde de signes dont la complexité refuse de se laisser emprisonner dans les systèmes binaires construits par le narrateur. Robinson n’est pas seulement l’organisateur épris d’ordre et de thésaurisation auquel s’opposerait un Vendredi solaire adepte de la dépense, le Roi des Aulnes n’est pas seulement l’ogre qui emporte les enfants mais celui qui les porte tendrement sur son dos, Gilles n’est pas le monstre, le démon qui sert de contrepoint à la figure angélique de Jeanne. Une volonté tenace d’installer des paradigmes cohérents est à l’œuvre dans ces textes, mais elle est sans arrêt minée par une contre logique interne qui nous force à reconnaître que les différences au sein des éléments d’un même paradigme sont souvent plus significatives que les différences qui ont servi à créer les deux paradigmes eux-mêmes. Jean et Paul, les deux jumeaux indistinguables des Météores peuvent donc être considérés comme archétypaux. Ils posent les mêmes questions que l’écriture de Tournier : comment peut-on être à la fois différent et parfaitement semblable sans tomber dans le silence ou le délire ? Peut-on inventer une in-différence qui contiendrait à la fois la différence et la similarité ?
« Robinson Crusoé de Daniel Defoe », BD de Christophe Gaultier, éd. Delcourt, 2007, 3 tomes.
Port de Hull, 1651. Robinson Crusoé, un aristocrate hautain en rupture avec sa famille, se met en tête de parcourir le monde. Piètre marin, il échoue sur une île déserte à la suite d'un naufrage. Seul rescapé, il tentera tant bien que mal de survivre et de lutter contre la folie et l'isolement.... Daniel Defoe a profondément influencé le récit historique moderne avec cette odyssée universelle d'un homme qui va se trouver lui-même en cherchant l'exil. Au XVIIIe siècle, Rousseau contribua au rayonnement de cette épopée qui exalte les valeurs du travail, de la morale, et souligne avant l'heure l'inégalité des conditions humaines.
ENGELIBERT Jean-Paul, « La postérité de Robinson Crusoé. Un mythe littéraire de la modernité », éd. Droz, 1997
http://pagesperso-orange.fr/robinsonnade/robinsonnade/iconographie/iconographie.html
LOUIS Jeanne Henriette, HERON Jean-Louis, “William Penn et les Quakers: ils inventèrent le Nouveau Monde”, Découvertes Gallimard, 1990, 176p. (n°90)
AMSLER Samuel, JACOB Edmond, KELLER Carl-A., « Osée, Joël, Amos, Abdias, Jonas. XIa », Labor et Fides, 1992, 296p. (Commentaire de l'Ancien Testament)
Les cinq premiers des Douze Petits Prophètes attestent la diversité du phénomène prophétique en Israël. Amos actualise les traditions de solidarité sociale et de sagesse de la tribu de Juda, tandis qu’Osée ré-interprète à la lumière du Dieu de l’exode les mythes du culte de la végétation baalique. Abdias et Joël annoncent le Jour redoutable où YHWH montrera qu’il est le maître des nations. Quant à Jonas, c’est le héros typique d’un midrash rempli d’humour et d’enseignement.
AVRIL Anne-Catherine, Boyer, Dahan Gilbert, Villey Lucile, « Jonas, un conte théologique », éd. du Cerf, 2000, 132p. (Supplément — Cahiers Évangile » N° 110)
La question unique qui préoccupa la plupart des chrétiens du XVIIIe siècle jusqu'au milieu de notre siècle, fut celle de l'historicité de cet admirable conte théologique ! Heureusement les lectures juives et chrétiennes de Jonas furent autrement variées et inspirées.
BOCHET Marc, « Jonas palimpseste. Réécritures littéraires d'une figure biblique », éd. du Cerf / Lessius, 2006, 192p.
L’histoire de la « réception » littéraire et artistique du livre de Jonas est aussi riche en rebondissements que le conte lui-même. On connaît la question que fait surgir ce dernier : au-delà de son refus initial et de sa descente initiatique dans les entrailles du monstre marin, Jonas acceptera-t-il le revirement divin, qui pardonne à la ville païenne ? Passera-t-il d’une revendication centrée sur lui-même à celle d’un homme ouvert à l’universel ? Découvrira-t-il, au terme de l’épreuve, le moi fraternel et responsable ou restera-t-il désespérément enfermé dans son « identité meurtrière » ? Cette trame narrative a donné lieu à d’innombrables réécritures, depuis Agrippa d’Aubigné, Lope de Vega ou Vieira jusqu’à Camus, Grosjean, Chessex et Glissant, en passant par Voltaire, Melville et Dos Passos. À partir de l’artefact biblique, la figure de Jonas, riche de son potentiel mythique, s’est prêtée aux interrogations de toutes les époques. Revisité, interpellé, Jonas reste un porte-parole, toujours contemporain, de la condition humaine et du désarroi de l’homme devant un Dieu aux insondables retournements. Le conte initiatique continue à « signifier », non pas sur le mode de la répétition, mais sur celui de la découverte : Jonas palimpseste.
FOCCROULE Bernard, Legros Robert et Todorov Tzvetan, « La Naissance de l'individu dans l'art », éd. Grasset, 2004, 239p. (Collège de philosophie)
Entre la fin du Moyen Age et le début de l'époque moderne, tous les arts traversent une profonde mutation : ils se détournent de leur vocation sacrée pour s'intéresser à l'humain dans ce qu'il a de plus singulier. Les portraits de Van Eyck, les premiers opéras de Monteverdi, les Essais de Montaigne ou le Robinson Crusoé de Defoe y témoignent de cette invention esthétique de l'individu moderne, et c'est dans cet esprit qu'ils sont ici revisités par Tzvetan Todorov, Bernard Foccroulle et Robert Legros.
LACOCQUE André, Lacocque Pierre-Emmanuel, « Le Complexe de Jonas : une étude psycho-religieuse du prophète », éd. du Cerf, 1989, 322p. (Initiations bibliques)
REIG Daniel (dir), « Ile des merveilles, mirage, miroir, mythe. Colloque de Cerisy », éd. L'Harmattan, 1993, 298p.
L'île... un refuge pour le voyageur, ou une prison... Monde en réduction à découvrir ou à construire, image du cosmos ou de son centre, l'île est située dans un ailleurs qui devient merveilleux car il est un objet de désir et symbolise un espace de réalisation, terrestre ou céleste, du bonheur humain. On devine, sur la base de ces quelques notations, comment a pu se constituer une imagerie de l'île dans la mythologie, la religion, la philosophie, la littérature, la science, l'art, la publicité... Elle est un lieu où s'effectue, en effet, la réalisation de destins personnels et l'accomplissement de mythes universels.
JONGY Béatrice, CHEVREL Yves et LEONARD-ROQUES Véronique (dir), « Le Fils prodigue et les siens (XXe-XXIe siècles) », éd. du Cerf, 2009, 308p.
Comment le fils prodigue s'est-il embarqué dans un siècle résolument athée ? Pourquoi les écrivains contemporains ont-ils adopté l'enfant qui désobéit puis revient pleurer dans les bras de son père ? Drôle de modèle pour une époque qui prône la liberté individuelle et voue la famille aux gémonies. Or le voici qui s'invite dans la littérature, la peinture, le théâtre, la musique, le cinéma et même... les séries télé. Mais pourquoi donc cette multiplication de fils prodigues ? Pour répondre à cette question, les spécialistes convoqués s'aventurent sur les terrains littéraires et artistiques, mais aussi sociologiques et psychanalytiques. Le constat est qu'il y a bien une histoire du fils prodigue aux XXe et XXIe s. et cette histoire dit quelque chose de notre époque. Ce personnage biblique incarne le destin de l'homme moderne. Quelle apothéose pour ce garçon dissolu qui voulait manger ce que mangent les porcs ! Après Rilke, il devient le symbole de la liberté, de la quête de soi, de l'affirmation de l'individu contre la famille : c'est un rebelle. Il est seul, libre et mélancolique : c'est un artiste. Ce fils prodigue nous réserve d'étranges métamorphoses...
NIELSEN E., « Le message primitif du livre de Jonas in Mélanges Edmond Jacob » dans Revue d'Histoire et de Philosophie Religieuses (Strasbourg), 1979, vol. 59, no3-4, pp. 499-507
Après analyse détaillée du livre, le noyau du récit est retrouvé dans les chapitres 3 et 4. Le récit traite un problème lié à la vérification des prophéties, problème qui s'est posé au lecteur post-exilique des livres des Rois et du livre d'Amos. Principaux passages examinés, outre la seule mention d'un Jonas historique dans II Rois 14: 25: Deutéronome 18: 21-22| I Rois 22: 28a| Jérémie 27-28.
« Le livre de Jonas » dans « Graphè », Université d’Artois, n° 19, 2010
http://www.univ-artois.fr/graphe/revue/jonas.html
au sommaire :
André WÉNIN et Claude LICHTERT, «Le livre de Jonas biblique. Approche littéraire»
Brigitte DONNET-GUEZ, «La confrontation entre Dieu et Jonas à travers l'enseignement des sages»
Régis COURTRAY, «Le Commentaire sur Jonas de Jérôme. Autour des travaux d'Yves-Marie Duval»
Anne-Sophie DUROZOY, «Représentations et significations médiévales du monstre marin accompagnant Jonas»
Jean-Michel RIETSCH, «Paracelse et Jonas : le problème du signe et de la vérité prophétique entre philosophie de la nature et théologie»
Natacha SALLIOT, «Réformes religieuses et réceptions du Livre de Jonas (XVIe - XVIIe siècles)»
Marie-Christine GOMEZ-GÉRAUD, «Le paradoxe du prophète. Le Jonas propheta de Sébastien Castellion»
Marie-France MONGE-STRAUSS, « Jonas englouty de la baleine . La traduction du Livre de Jonas dans les Bibles du XVIe siècle - Remarques sur le chapitre 2 »
Anne-Gaëlle WEBER, « Jonas considéré d'un point de vue historique : le signe de Melville»
Linda RASOAMANANA, «Jeux et enjeux de l'intertextualité biblique dans Jonas ou l'Artiste au travail de Camus»
Gaëlle GUYOT-ROUGE, «Jonas dans l'œuvre de Jean-Paul de Dadelsen»
Lydie LAROQUE, «Jonas de Jacques Chessex ou la crise du sujet»
Serge MARTIN, «Henri Meschonnic traducteur du Livre de Jonas : une relation de voix»
GIROUD Jean-Claude et Cadir Aquitaine, « Le livre de Jonas » dans la revue « Sémiotique et Bible », n°57, Université Catholique de Lyon, mars 1990
Le livre de Jonas a souvent attiré les apprentis sémioticiens et nombreux sont les groupes qui ont fait leurs premiers essais d'analyse sur ce texte. Sa dimension : 4 courts chapitres, sa (relative) simplicité narrative, son caractère de conte un peu merveilleux en font un terrain privilégié d'observations, d'exercices et d'apprentissage. En mars 1988, dans Sémiotique et Bible n°49, paraissait une proposition d'analyse du livre de Jonas élaborée par un groupe. D'autres groupes, dans le même temps, produisaient leur lecture. Il semble intéressant de faire figurer à nouveau dans Sémiotique et Bible les résultats de ces lectures, pour prolonger et enrichir les analyses et rendre ainsi honneur à un livre qui ne cesse de susciter des lecteurs, qui continue à donner à penser et permet ainsi de parler.
« La Parabole du Fils prodigue » dans « Graphè », Université d’Artois, n° 18 - 2009
Jean-Marc VERCRUYSSE, Préface ; Robert SAADI-RENDU, « La parabole est comme une mèche. » ; Patrice ROLIN,La parabole du fils prodigue, question de points de vue ; Marie-Odile BRUHAT, La parabole du fils prodigue dans la prédication d'Augustin : Sermo Caillau-Saint-Yves 2, 11 (112A) ; Jean DUFOURNET, Les jeux intertextuels dans Courtois d'Arras. Entre réécriture et innovation ; Jean-Pierre DELVILLE, L'interprétation de la parabole du fils prodigue au 16e siècle : Érasme, Menot, Calvin ; Stéphanie FARDEL-DEWAËL, Le Fils Prodigue, miroir mondain des Pays-Bas septentrionaux (XVIe-XVIIe siècle) ; Nicolas BRUCKER, Du fils perdu au libertin ramené : une lecture apologétique de la parabole dans le roman de conversion (1770-1780) ; Charles COUTEL, L'apothéose de l'Hospitalité. Péguy, lecteur de la parabole de l'Enfant prodigue ; Danièle HENKY, « Le désir continu d'échapper », quelques avatars de la parabole de l'enfant prodigue en littérature de jeunesse ; Myriam WATTHÉE-DELMOTTE et Matthieu SERGIER, Entre évidement et évitement, les enjeux de la parabole dans la représentation littéraire contemporaine. L'exemple de Corps mystique. Une histoire de Frans Kellendonk (1986) ; Marc BOCHET, Entre débauche et repentir : allers et retours du Fils prodigue dans l'iconographie ; Jean-Luc BLAQUART, Un malentendu significatif : qu'est-ce qu'être fidèle ?
SCHOLEM Gérard, « Sur Jonas, la lamentation et le judaïsme », éd. Bayard, 2007, 96p. (Bible et philosophie)
Ces trois textes, jusque-là inconnus en France, s’enchaînent logiquement : d’une méditation sur la prophétie et la justice, à l’occasion d’un commentaire de Jonas, Scholem en vient à s’interroger sur le sens des lamentations dans la Bible, donc également sur Job et Isaïe, et il en tire une leçon sur les deux pôles de la conduite qu’il entend suivre lui-même : le sens du silence, car Dieu ne répond jamais aux lamentations, et l’éducation personnelle à l’endurance : se préparer à quitter l’Allemagne pour ce qui, à l’époque, n’était pas autre chose qu’une aventure très risquée. Cette éducation gravite autour d’une thèse : « Sion n’est pas une métaphore » ; il envisage désormais l’approfondissement de celles des sources juives qui avaient jusqu’alors été négligées pour en faire une discipline supérieure, spirituelle, morale et, finalement, politique. Ces textes fournissent, en outre, un document historique sur l’atmosphère juive allemande des années 1920.
Gershom Scholem (1897-1982) a durablement bouleversé la conception que le judaïsme avait de lui-même en exhumant des sources qui ont peu a peu dessiné le continent kabbalistique dont il fut l’« inventeur » ou le premier grand explorateur ; la « révolution » qui en a découlé fut que le centre actif et dynamique de l’histoire juive interne devint la mystique et non plus le rationalisme talmudique, de même que les courants hérétiques du messianisme apocalyptique furent mis alors au premier plan comme causes déterminantes de l’histoire juive en Europe après l’exil d’Espagne. Émigré en Palestine dès 1923, Scholem a contribué directement à l’édification de l’Université hébraïque de Jérusalem
BABUT Jean-Marc, « Jonas ou Dieu ... et l'idée que l'on se fait de lui », éd. Olivetan, 2010
En Occident, les vérités s’énoncent fréquemment par des discours souvent abstraits. Et lorsqu’un fabuliste raconte une histoire, il juge le plus souvent utile de formuler lui-même en clair la « moralité ».
Le monde biblique quant à lui use beaucoup plus volontiers du récit d’imagination pour faire passer une vérité jugée d’autant plus importante qu’elle est méconnue, voire plus ou moins refusée par les destinataires du récit. Par ses paraboles, Jésus cherche à faire deviner par analogie tel ou tel aspect du monde nouveau de Dieu sur lequel ses contemporains sont quasiment aveugles : L’aspect du ciel, vous savez en juger, mais le moment présent, en êtes-vous capables ?, s’étonnait Jésus. Déjà récits imaginaires, fables ou paraboles sont loin d’être rares dans le Premier Testament.
Dans cet ouvrage, l’auteur parcourt le livre de Jonas dont la vérité est à découvrir dans la « moralité » de l’histoire racontée, plus que dans les détails surnaturels adoptés par le récit lui-même.
Filmographie
« Robinson Crusoé », film français de Thierry Chabert avec Pierre Richard
« Robinson Crusoé », film américain de George Miller et Rodney K. Hardy avec Pierce Brosnan
« Seul au monde », film américain de Robert Zemeckis avec Tom Hanks
« Les aventures de Robinson Crusoé », film espagnol de Bunuel
« Mickey’s Man Friday », dessin animé réalisé par Walt Disney, 1935, 8min.
« Les naufragés du Pacifique », film britannique de Stewart Raffill, 1998, 1h35
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