Judaïsme

Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire

 

la malle didactique Judaïsme

contenant :

  1. 1)Menorah à 7 branches + bougies blanches

  2. 2)plat de Seder (en porcelaine)

  3. 3)Talith

  4. 4)kippa

  5. 5)rouleau de la Torah (+ manteau)

  6. 6)Mezouza + son texte (« Shemai Israël ... »)

  7. 7)2 bougeoirs en argent et ses bougies (célébration du Shabbat)

  8. 8)bougies Havdalah (bleu et blanc) pour marquer la fin du Shabbat

  9. 9)Draydel et son support (toupie pour la fête de Haznoucca)

  10. 10) coupe Kiddush

  11. 11) « mon premier livre de Chabbat » (livre pour enfants)

  12. 12) Haggadah en français et en hébreu (Fête de Pessach)

  13. 13) « Mon premier livre d’activités de Hanoucca » (livre pour enfants)

  14. 14)« Ma première Haggada de Pessa’h » (livre pour enfants) et 6 fiches A3 sur le judaïsme (sans photos)


Secrétariat de l’enseignement

religieux protestant du CACPE

rue Brogniez, 44

1070 Bruxelles

02 511 90 83


ITSHAK LURCAT Pierre (éd.), “Préceptes de vie issus de la sagesse juive”, Seuil / points, 2003, 160p.

Justice, amour, joie, prière, parole, bonheur, altruisme... Les préceptes réunis dans ce livre constituent l'héritage spirituel légué au monde par trois mille ans de judaïsme.

Malgré la dispersion de ses communautés à travers le monde, le peuple juif a réussi à demeurer un. Sa sagesse y a gagné l'universalité. Mêlant le sacré et le profane, le droit et la morale, la politique et le folklore, elle s'enracine tant dans la Bible que dans la littérature talmudique et dans la pensée hassidique ou kabbalistique. Aujourd'hui plus que jamais elle est un ferment de méditation pour tous les peuples et toutes les cultures.


MALKA Victor, “Sages du judaïsme. Vie et enseignements”, Seuil / Points, 2007, 306p.

Nous connaissons aujourd’hui beaucoup mieux le Talmud. Mais les talmudistes, les connaissons-nous ? Qui étaient-ils donc, ces docteurs de la Loi dont les paroles, les débats et, souvent très partiellement, la vie nous sont connus à travers les écrits réunis dans le « Talmud de Babylone » et le « Talmud de Jérusalem » ? Oui, qui furent-ils ces maîtres de la sagesse juive, ces champions de l’« étude » qui ont façonné les formes générales du judaïsme actuel, ses croyances et ses pratiques, ses notions et ses concepts, ses refus et ses idéaux ? À jamais ils personnifient la vocation juive, qui est de sans cesse questionner sur le pourquoi et le comment. Dans des biographies très vivantes, Victor Malka nous les restitue tels qu’en eux-mêmes, avec leurs talents et leurs faiblesses, leurs passions et leurs querelles, leurs débats et leurs combats, leur grandeur et leur mesquinerie, leurs réalisations publiques et leur vie privée : leur poids d’humanité tout simplement… Veilleurs, éveilleurs, éclaireurs sur le qui-vive, buissons ardents, ils siègent au saint des saints de la mémoire juive.


PRA Marie, « Synagogue morne plaine. (Comment je me suis convertie au judaïsme), éd. Luc Pire, 2008, 128p.

Un récit contemporain sur une conversion "ordinaire ». Une jeune parisienne décide de se convertir au judaïsme. Pourquoi ? C'est la question que chacun lui pose : sa motivation n'est ni familiale, ni amoureuse. Cette jeune femme n'est pas fanatique. Ses connaissances sur la religion et le judaïsme sont communes. Et c'est en ceci que ce livre est extraordinaire : ce n'est pas un théologien qui nous fait partager son savoir ni un journaliste qui documente les faits. C'est le récit d'une conversion solitaire, l'expérience d'une jeune femme d'aujourd'hui, issue d'une famille catholique, qui a des amis juifs et musulmans. Ce texte est sans conteste la découverte d'un auteur et d'un style. Et la redécouverte d'une tradition, alors que les Juifs eux-mêmes sont devenus ignorants de ladite tradition, et que les chrétiens la récupèrent en la déformant, en lui donnant la forme du symptôme obsessionnel collectif qu'est la religion (Serge André).


COHEN A., « Le Talmud », éd. Payot (Petite Bibliothèque)


Nul n'était mieux qualifié que l'auteur de ce livre docteur en philosophie et rabbin de la synagogue de Birmingham - pour entreprendre le véritable tour de force qu'il a réussi en réalisant la synthèse de l'enseignement contenu dans le Talmud. La richesse de son information n'a d'égale que la maîtrise avec laquelle il répartit son savoir en une suite de chapitres aussi clairs que précis.


STEINSALTZ Adin, « Introduction au Talmud », éd. Albin Michel

Le Talmud, c’est une monumentale et encyclopédique compilation du savoir, du vécu et de la tradition d’Israël. Il a été achevé à la fin du cinquième siècle. Le judaïsme repose sur la conjugaison de deux lois : la torah écrite - la Bible, mais essentiellement ses cinq premiers livres, le Pentateuque, la Torah de Moïse - et la Loi orale, Torah Chébeal Pé, littéralement loi de la bouche. C’est qu’en principe, la Loi orale devait se transmettre exclusivement de bouche à oreille ; paradoxalement, elle fut mise par écrit sous forme du Talmud, et c’est cette loi « orale-écrite » qui est devenue le livre par excellence du Judaïsme. Depuis quinze siècles, par conséquent, il a été, en fait, la véritable Bible du peuple juif, passage obligé de toute exégèse des Écritures, autorité décisive en ce qui concerne les règles de vie, référence incontournable pour l’intelligence de la Révélation.


PODSELVER Laurence, « Retour au judaïsme ? Les loubavitch en France », éd. Odile Jacob, 2010, 336p.


Qui sont ces hommes en redingote noire, portant barbe et papillotes, étonnamment proches des juifs de Pologne ou de Russie dépeints par les écrivains yiddish, qui peuvent surprendre aujourd’hui dans les rues de Paris ? Comment vivent-ils ? Comment travaillent-ils ? Qu’est-ce qui inspire et structure leur itinéraire et leur existence familiale et sociale ? Après des années d’enquête, Laurence Podselver propose, au plus près du quotidien, une radiographie des communautés hassidiques en plein développement. On y comprendra mieux les parcours individuels, les mécanismes de conversion, la fonction de l’école, le destin des femmes, etc. Avec, en filigrane, une interrogation : pourquoi la totalité ou presque des familles loubavitch que comptent Paris et sa banlieue est-elle composée de juifs « revenus » récemment à la religion ? Qu’est-ce que cela suggère sur la France et le judaïsme d’aujourd’hui ? Un document anthropologique rare.


SALMONA Paul, SIGAL Laurence, « L'archéologie du judaïsme en France et en Europe », La Découverte, 2011

Juiveries, synagogues, bains rituels, écoles talmudiques, latrines, cimetières... L'essor de l'archéologie préventive depuis les années 1990 a permis la mise au jour d'un grand nombre de vestiges, le plus souvent ignorés, de la présence juive en Europe.  Spécialistes étrangers et français confrontent ici recherches archéologiques et historiques, et dressent un état des apports de l'archéologie à travers des exemples albanais, allemands, espagnols, français, hongrois, italiens et tchèque. Ces données nouvelles contribuent à la connaissance du judaïsme européen depuis l'Antiquité et permettent une meilleure appréhension de son inscription très ancienne dans la société médiévale, jusqu'aux expulsions des XIIIe, XIVe et XVe siècles. S'esquissent ainsi les enjeux de la préservation de ces vestiges, patrimoine de tous les Européens.


ATTIAS Jean-Christophe, « Penser le judaïsme », CNRS éd., 2010


Penser le judaïsme, aboutissement d’années de recherche et de réflexion, révèle une culture juive vivante et en constante interaction avec le monde.

On y croise d’étonnantes figures, mythiques ou mythifiées : Moïse, coiffé de ses cornes, Jésus, l’enfant sans père, Mahomet, l’imitateur, Isaac Abravanel, le héros juif par excellence… On y parle textes, bien sûr, mais aussi rêves, identité et politique. On y parle âme, révélation, loi et spiritualité, mais aussi corps, transgression et mystère du couple humain. Penser le judaïsme surprendra par sa liberté de ton. Cultivant vis-à-vis de son objet d’étude à la fois empathie et distance critique, Jean-Christophe Attias livre là une oeuvre à la fois érudite et personnelle. Loin des tentations du repli communautaire, pas davantage enclin à sacrifier à la frilosité du savant, Jean-Christophe Attias n’explore pas seulement le passé du judaïsme. Il interroge aussi son présent et s’inquiète de son avenir. Il le pense à la fois en chercheur, en Juif et en citoyen. Quitte à toucher des questions explosives, impasses du dialogue interreligieux ou ambiguïtés des rapports entre judaïsme et sionisme. Un plaidoyer pour une approche audacieuse et exigeante du judaïsme, affrontant sans complexes les grands défis de l’heure.


BENAMOZEGH Élie, « La kabbale et l’origine des dogmes chrétiens », éd. In Press, 2011


Une œuvre forte et innovante de l’un des plus grands maîtres à penser du judaïsme italien qui avance la thèse d’une influence de la Kabbale sur l’origine des dogmes chrétiens, et s’intéresse aux liens de «filiation» entre judaïsme et christianisme. L’importance de l’œuvre d’Élie Benamozegh à l’occultation dont elle a été victime. Ce livre avance la thèse d’une explication kabbalistique de la dogmatique chrétienne. À l’origine de cette thèse, une réflexion sur les liens qui unissent christianisme et judaïsme et un questionnement : quels éléments dogmatiques et moraux le judaïsme a-t-il transmis aux religions qui l’ont suivi ? Pierre angulaire de cette analyse, une question : de quelle façon le rigoureux monothéisme judaïque peut-il avoir donné origine au christianisme de la Trinité et de l’Incarnation ? Ce livre, en ouvrant de nouvelles perspectives, fournit de nouvelles bases au dialogue judéo-chrétien et vient alimenter un débat qui, plus d’un siècle après la rédaction de ce livre, demeure toujours contemporain.


GUIGUI Albert , « Dieu parle aux hommes », éd. Racine, 2007, 352p.

Des questions d'actualité abordées sans complaisance mais avec beaucoup d'acuité par le Grand Rabbin Albert Guigui. Ancrée dans l'instant vécu, sa réflexion remonte les siècles et traverse les multiples facettes d'une tradition vivante pour en atteindre la source : la Bible. Aimer son prochain comme soi-même. Et le lointain, ne devrait-on pas l'aimer ? Au nom de cet amour, doit-on tout pardonner ? N'y a-t-il pas « l'impardonnable » ? Que faire face aux mouvements d'extrême droite qui prônent la haine et le racisme et menacent nos démocraties ? Les religions sont-elles guerrières par essence ? Ne doit-on pas craindre que le «délire croyant » ne souffle sur les braises du nationalisme ? Le « retour du religieux » observé par certains sera-t-il aussi celui du fanatisme et de la haine sans merci ? Comment informer sans dénigrer ? Comment situer les faits dans leurs nuances et leur complexité ? Comment éviter l'indifférence devant l'actualité sans tomber dans la surenchère émotionnelle? Après Auschwitz peut-on encore louer et glorifier Dieu ? Comment expliquer le scandale du mal ? Pourquoi la souffrance ? Quelle est la justification du mal? État et religion : où situer la frontière entre la sphère publique et la sphère privée ? Sciences et valeurs : couple ennemi ou ami ? Pourquoi avoir un régime alimentaire particulier ? Que pense le judaïsme du végétarisme ? Les animaux ont-ils une âme? Quelles sont les valeurs juives qui guident notre existence ? Telles sont quelques-unes des questions abordées sans complaisance mais avec beaucoup d'acuité par le Grand Rabbin Albert Guigui. Ancré dans l'instant vécu, sa réflexion remonte les siècles et traverse les multiples facettes d'une tradition vivante pour en atteindre la source : la Bible.


GUIGUI Albert, « La Bible, miroir de notre temps », éd. Racine, 2008, 352p.


Dans cet essai, le Grand Rabbin de Bruxelles, Albert Guigui propose un décryptage du message biblique à la lumière des événements contemporains.