Dico & encyclo

Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire

 



GISEL Pierre, e.a., « Encyclopédie du protestantisme », Labor & Fides / PUF, 2006, 1572p. (Quadriges Dico poches)


" Pourquoi publier aujourd'hui une Encyclopédie du protestantisme ? " s'interroge le directeur de cette vaste entreprise. Pour proposer, non la défense d'un héritage religieux, mais, " en fonction d'un horizon culturel et social commun, des clarifications touchant un passé donné, en vue d'un présent à assumer. Le projet d'ensemble proposé ici est généalogique. Cette publication s'inscrit dans une perspective délibérément sociale et culturelle : articuler des données historiques par rapport à leurs significations, leurs résonances imaginaires, leurs effets sociaux, leur statut de références symboliques. Elle offre ainsi au lecteur un panorama du protestantisme d'aujourd'hui, avec ses forces et ses faiblesses. Cette encyclopédie alphabétique est constituée de 48 " grands dossiers " et d'environ 1400 " petites rubriques " consacrées à des noms de personnalités de l'histoire protestante et des notions significatives du " fait protestant ". Chaque article, complété d'une bibliographie, est signé et de nombreux corrélats permettent d'enrichir la lecture de ce livre de référence, plébiscité par la presse dès sa première publication et qui, dans cette version dico-poche, est entièrement mis à jour et augmenté de nouvelles rubriques. Elle s'inscrit dans les débats contemporains où le rapport au religieux s'impose comme objet de réflexion au cœur d'une Europe construite dans une matrice chrétienne.


WIGODER Geoffrey (dir), « Dictionnaire encyclopédique du judaïsme », Laffont / Bouquins, 1996, 1650p.

Une centaine de chercheurs du monde entier ont exploré en quelque 1500 articles tous les aspects de l’histoire et de la matière du judaïsme, depuis les temps bibliques jusqu’à l’État hébreu actuel. La pensée juive, le Talmud, la Kabbale, l’importance du hassidisme, les différences entre Séfarades et Ashkénazes, les rapports entre judaïsme et islam, entre judaïsme et christianisme, sont expliqués de façon simple et facilement accessible au non-spécialiste. On trouvera également quantité de renseignements sur la vie quotidienne juive, sur les fêtes et leur signification, sur les habitudes vestimentaires et leurs origines, sur les coutumes alimentaires et la place de la religion dans les différentes communautés. Une Esquisse de l’histoire du peuple juif et un Calendrier 1942-2022 complètent ce Dictionnaire, dont l’original américain a été spécialement adapté aux besoins du lecteur français. Un index thématique facilite la circulation à travers tout l’ouvrage et fait de ce volume un instrument de travail unique en son genre.


AMIR-MOEZZI Mohammad Ali (dir), « Dictionnaire du Coran », Laffont / Bouquins, 2007, 1024p.

Fruit du travail d’une équipe internationale de spécialistes et de chercheurs confirmés, le Dictionnaire du Coran offre à un large public un outil scientifiquement rigoureux et lisible pour une connaissance objective, distanciée et sereine du Coran. Le livre saint des musulmans rassemble les révélations divines faites au prophète Mahomet de 610 jusqu’à sa mort en 632. Les croyants le vénèrent et le considèrent comme la parole même de Dieu. Son appartenance au patrimoine spirituel et culturel universel est indéniable. Prolongement des écritures saintes juives et chrétiennes, ce texte fondamental fut à l’origine d’une brillante civilisation qui irrigua l’Orient et l’Occident. Cependant l’actualité fournit à cette évidence une dimension tragique. Le livre attise toutes les curiosités, son nom et ses extraits sont partout. Il est revendiqué ou dénoncé par toutes sortes de personnes. Pourtant il demeure profondément méconnu, voire inconnu car sa forme et son contenu restent difficilement accessibles. D’où la nécessité aujourd’hui de ce dictionnaire, indispensable pour mieux saisir le sens et le rôle capital du Coran. Avec près d’un demi-millier d’entrées, plus de mille pages et des références bibliographiques par centaines, cette entreprise ambitieuse a aussi pour objectif de remplir un rôle civique.


CHEBEL Malek, « Dictionnaire encyclopédique du Coran », Fayard, 504p.

Qui a lu le Coran, cette oeuvre aux multiples facettes et d’une incroyable profusion de sens ? Qui l’a compris ? Avec ce dictionnaire encyclopédique du Coran, l’auteur, anthropologue des religions et spécialiste de l’islam, se propose de recenser et d’éclairer les concepts qui fondent l’univers coranique et, partant, celui des musulmans. Une lecture féconde, destinée à tous, qui nous permet de mieux aborder le monde contemporain.





LENOIR Fr. (dir), « Encyclopédie des religions, coffret », nvelle édition, éd. Bayard, 2000, 2vol.


L'ampleur planétaire, la complexité historique et doctrinale, les polémiques (pour ne pas dire les conflits) propres à l'univers religieux sont tels qu'ils nécessitent, plus que d'autres, de sérieux guides et ouvrages de référence. La sortie en poche de cette encyclopédie parue en 1997 et désormais classique est un événement. Quelle que soit sa foi ou son idéologie, le lecteur soucieux d'informations objectives et scientifiques trouvera dans ces 4 000 pages sous coffret, matière à connaissance. Frédéric Lenoir, Ysé Tardan-Masquelier et leurs collaborateurs spécialisés ont en effet fragmenté au maximum le champ d'enquête, méthode permettant une analyse fine et rigoureuse de tous les domaines. Le premier volume traite de l'histoire religieuse, de la religion préhistorique jusqu'aux religions océaniennes en passant par ces domaines plus spécifiques que sont le Christianisme oriental et les multiples islams, maghrébin, africain ou océanien. Les religions indigènes d'Afrique n'ont pas été oubliées et l'on s'initiera volontiers aux croyances des Peuls, des Dogons, des Lébou et des Wolofs. Le second volume, encore plus novateur, s'applique à cerner la réalité thématique et conceptuelle des mondes religieux concentrée en quelques notions-clés. De la tradition, fondatrice de la pratique à celle, capitale, du divin. De nombreuses cartes et plusieurs index permettent une consultation rapide des deux ouvrages. Signalons également que la clarté et l'érudition passionnée qui président à la rédaction de cette encyclopédie permettent une lecture en continu de ce grand roman-fleuve, épique et rebondissant, qui est celui de l'histoire religieuse.


« Dictionnaire de la sagesse orientale. Bouddhisme, hindouisme, taoïsme, zen », Laffont / Bouquins, 1989, 780p.

Il n’y a d’intéressant sur terre que l’histoire des religions, disait Baudelaire. Voici donc une introduction à des formes de pensée qui sont à l’opposé des nôtres : bouddhisme, hindouisme, taoïsme, zen. Ces philosophies ont développé, depuis l’Antiquité, non seulement des concepts religieux, mais aussi une physique, une biologie, une astronomie, une médecine… Tous les domaines de la vie et de la connaissance sont concernés.
En quelque 4 000 articles, ce Dictionnaire essaie d’explorer les concepts fondamentaux de cette pensée autre, d’introduire le lecteur occidental, tout empreint de rationalisme, à un univers mental régi par d’autres lois et par d’autres habitudes.
L’Orient a produit autant de textes sacrés que l’Occident. Nous les connaissons mal et c’est pourquoi il fallait les inventorier.



ANDRIANTSIMBAZOVINA Joël (dir.), « Dictionnaire des Droits de l'Homme », PUF, 2008, 1024p.  (Quadriges dico poche)


Rédigé par des juristes, des philosophes, des historiens, des anthropologues et des politologues, le Dictionnaire des Droits de l’ Homme présente les séculaires lettres, déclarations et chartes d humanité, dresse l’état actuel des droits à travers le monde entier (du Canada à la Chine, des États-Unis à l’Afrique, de la Scandinavie à la Turquie, des Pays arabes au Royaume-Uni, de l’Allemagne à l’ Amérique latine, de la France au Japon ...) et expose le bilan des difficiles conquêtes des droits sur les discriminations et violences ('Femmes', 'Minorités', 'Homosexuels', 'Esclaves', 'Animal'...), découvrant le chemin qui reste à parcourir. Cette somme analyse aussi les racines des catastrophes de l’humanité ('Nazisme', 'Génocide', 'Terrorisme', 'Crime contre l Humanité'...) et certains effets de la mondialisation et de la pauvreté ('Réfugiés'...). Il expose enfin le dialogue des droits avec les religions ('Judaïsme', 'Christianisme', 'Islam') et les institutions laïques.
Le Dictionnaire des Droits de l’Homme s’adresse au citoyen et au militant idéalement, la même personne -, qui y trouveront matière pour la réflexion et pour l’action. Il comporte 274 entrées rédigées par 84 auteurs.


SAVATER F., “Dictionnaire philosophique personnel”, éd. Grasset, 1998


Sauf chez quelques rares attardés, la philosophie associée au langage obscur a fort heureusement trépassé. Le règne des cuistres fait place à une nouvelle façon de penser exprimée clairement, simplement et qui n'économise pas pour autant le sérieux et la profondeur. Fernando Savater représente en Espagne cette nouvelle option. Il refuse les objets philosophiques spécifiques, auxquels tient la tradition, et propose plutôt un abord philosophique de toutes les questions possibles. D'où des méditations profondes et ironiques, sérieuses et humoristiques sur le sport ou la nature des monstres à l'usage des poisons ou la vision du monde de Cioran, l'importance de Nietzsche ou la sagacité du commissaire Maigret - parmi mille autres sujets baroques. Dans l'esprit preste, délié et riche du Dictionnaire philosophique de Voltaire, sa référence dans ce livre, Fernando Savater propose sous forme d'éclats une vision du monde profondément cohérente.




COMTE-SPONVILLE A., “Dictionnaire philosophique”, PUF, 2001 (Perspectives critiques)


J'aime les définitions. J'y vois davantage qu'un jeu ou qu'un exercice intellectuel : une exigence de la pensée. Pour ne pas se perdre dans la forêt des mots et des idées. Pour trouver son chemin, toujours singulier, vers l'universel. La philosophie a son vocabulaire propre : certains mots qui n'appartiennent qu'à elle, d'autres, plus nombreux, qu'elle emprunte au langage ordinaire, auxquels elle donne un sens plus précis ou plus profond. Cela fait une partie de sa difficulté. Cela fait une partie de sa force. Un jargon ? Seulement pour ceux qui ne le connaissent pas ou qui s'en servent mal. Voltaire, à qui j'emprunte mon titre, a su montrer que la clarté, contre la folie des hommes, était plus efficace qu'un discours sibyllin ou abscons. Comment combattre l'obscurantisme par l'obscurité ? La peur, par le terrorisme ? La bêtise, par le snobisme ? Mieux vaut s'adresser à tous, pour aider chacun à penser. La philosophie n'appartient à personne. Qu'elle demande des efforts, du travail, de la réflexion, c'est une évidence. Mais elle ne vaut que par le plaisir qu'elle offre : celui de penser mieux, pour vivre mieux. C'est à quoi ces quelque I 200 définitions voudraient contribuer.






“La pratique de la philosophie de A à Z”, éd. Hatier, 2004


Votre premier dictionnaire de philosophie ; indispensable à tous les élèves de terminale et étudiants de philosophie. Pratique grâce à son classement alphabétique. Synthétique par la sélection de ses entrées conforme au programme de terminale. Un outil efficace pour préparer les examens, pour la réflexion philosophique.








GODIN Christian, “Dictionnaire de philo pour les terminales”, éd. Fayard / éd. du Temps, 2007


Ce dictionnaire de philosophie présente en 600 entrées tous les auteurs, œuvres, notions et concepts qu'un élève de lycée, un étudiant de première année, ou encore un lecteur curieux qui débute en philosophie, devrait connaître.





LALANDE André, « Vocabulaire technique et critique de la philosophie », PUF / Quadriges, (1926) 2006, 1323p.


Ce vocabulaire est un succès inégalé depuis sa première édition en fascicules dans le Bulletin de la Société française de philosophie, de 1902 à 1923 puis en volume (18 éditions reliées, 2 éditions en poche). Le but originel de l'auteur était de contribuer à l'unité de la philosophie à travers la définition d'un langage philosophique commun, ce vocabulaire est ainsi devenu un manuel du "bon usage du langage philosophique permettant l'accord des esprits".


AZRIA Régine, HERVIEU-LEGER Danièle, « Dictionnaire des faits religieux », PUF, 2010, 1360p. (Quadriges dico poches)

Ce dictionnaire propose la première approche collective libre de toute emprise confessionnelle sur les faits religieux. Son objet, prétendu « indéfinissable », s’y trouve traité au cœur même de sa complexité à travers la pluridisciplinarité de ses contributeurs dialoguant par dessus les frontières disciplinaires et culturelles : sociologues, anthropologues, historiens, philosophes, politologues conversent autant sur l’enracinement ou l’exportation des religions que sur des sujets que tout un chacun se pose (secte, intégrisme…), afin d’aider le lecteur à se configurer sa définition des faits religieux. Au questionnement sur les fondements de toute autorité religieuse et de ses institutions, ce dictionnaire montre que le lexique religieux du vocabulaire courant véhicule des préconceptions et des représentations implicites que le travail critique des sciences sociales se donne précisément pour tâche de décrypter. Faire état des débats en cours ou passés en montrant en quoi le passage par les sciences sociales peut aider à la compréhension du monde dans lequel nous vivons et comment le détour donne sens, profondeur et intelligibilité aux faits du présent, tracer des pistes nouvelles, éventuellement proposer des éléments de prospective : tels sont quelques-uns des nombreux objectifs visés par ce Dictionnaire des faits religieux dont les index offrent un fil d’Ariane dans le dédale d’une matière à définition multiple et croisée. Tout chercheur-lecteur trouvera ainsi les éléments de sa compréhension et sa définition du « fait religieux »… toujours pluriel.


ALTER R. et KERMODE Fr. (dir), « Encyclopédie littéraire de la Bible : Nouvelles Lectures - Nouvelles Interprétations », éd. Bayard, 2003, 826p.

Au cours des trente dernières années, on a assisté à un regain d’intérêt pour les qualités littéraires des textes bibliques. Récits, lois, contes, nouvelles, apocalypses, psaumes, prières, visions prophétiques, invocations, chants d’amour, lettres : tous les genres se trouvent dans la Bible. Et, à l’intérieur de ces genres, une organisation parfois complexe de la phrase (avec des récits elliptiques bien différents de l’épopée grecque), ou du vers (formes proches du refrain, divisions en strophes, mouvements en rondo, motifs concentriques, ...).

En recourant aux méthodes élaborées par la critique de la littérature profane, cette vaste encyclopédie, qui réunit les plus grands exégètes, souligne, livre par livre, la particularité des livres de la Bible. Sans nier leur portée religieuse, cette approche permet de mieux comprendre et interpréter les textes. Il donne à penser que, dans l’ancien Israël, l’élan littéraire était aussi puissant que l’élan religieux ou, pour être plus exact, qu’ils étaient tous deux inextricables, en sorte que pour comprendre le second il faut accorder toute sa place au premier.


LE BRETON David, MARCELLI Daniel, « Dictionnaire de l’adolescence et de la jeunesse », PUF Quadriges Dico poche, 2010, 992p.


Ce Dictionnaire de l’adolescence et de la jeunesse, par sa double appellation et par ses deux codirecteurs de publication, l’un sociologue, l’autre médecin psychiatre, vise à restituer l’indispensable pluralité des regards sur un « objet » qui n’en est pas moins unique : une personne humaine quittant l’enfance est invitée à prendre sa place d’adulte. Si la « jeunesse » fut l’une des premières classes d’âge à être perçue en tant que telle dès les premiers travaux des sociologues ou des historiens, l’adolescence fut rattachée d’emblée par son étymologie même à la puberté, à la croissance et par conséquent au champ médico-psychologique. Cette tension entre le social/sociétal et le particulier/individuel se ressent de façon aiguë quand on aborde cette tranche d’âge. Âge des paradoxes, ces jeunes tout comme ces adolescents bousculent les habitudes, contestent les limites tout en favorisant le temps des confrontations et des rencontres. Grâce à la collaboration de très nombreux spécialistes, sociologues, psychiatres, psychanalystes, historiens, juristes, philosophes, etc., cet ouvrage propose un panorama le plus complet possible des problématiques et des enjeux centrés sur cette période de la vie, aussi bien d’un point de vue individuel et familial que social.



RUBIO François, « Dictionnaire pratique de l'humanitaire », éd. Ellipses, 2010, 272p.


L’action humanitaire est au cœur de la politique internationale lors des conflits armés ou des catastrophes naturelles : – tsunamis, tremblements de terre, inondations… La communauté internationale se mobilise pour porter secours aux sinistrés ; – Darfour, ex-Yougoslavie, Afghanistan… Les humanitaires apportent les biens de première nécessité et essayent de forcer les acteurs de la violence à respecter les conventions internationales. Mais l’action humanitaire, c’est aussi préparer l’avenir et contribuer au développement des pays les plus pauvres. Comment s’organise ce monde humanitaire ? Quels sont les financeurs publics et privés ? Qui décide ? Avec près de 500 mots définis et tous les contacts utiles, ce dictionnaire, le premier du genre au niveau mondial, offre toutes les réponses.


MESSNER Francis, « Dictionnaire du droit des religions », CNRS éd., 2011, 790p.


Abattage rituel, financement des cultes, funérailles et inhumations, jours fériés, laïcité, prescriptions alimentaires et vestimentaires, statut des communautés ecclésiales… De l’Europe à l’Asie en passant par le continent américain, l’Afrique et l’Océanie, ce dictionnaire du Droit des Religions propose un panorama complet de la gestion du fait religieux par les pouvoirs publics tout en éclairant les relations tissées, au cours des siècles, entre droits confessionnels propres à chaque religion, droits nationaux et droit international. Rédigés par les meilleurs spécialistes français et étrangers des religions - théologiens, juristes, sociologues - les articles présentés ici offrent à la fois une présentation d’ensemble, des perspectives comparatives et des clés de compréhension des débats et enjeux actuels de la régulation juridique du phénomène religieux. Ouvrage sans équivalent, ce dictionnaire du Droit des Religions est un guide indispensable pour comprendre l’évolution actuelle des pratiques religieuses et leur prise en compte par les autorités religieuses et les politiques publiques à la lumière du pluralisme juridique contemporain.


CERF Martine et HORWITZ Marc, «Dictionnaire de la laïcité», éd. Armand Colin, 2011, 352p.


Laïcité, que d’à-peu-près et parfois de (mauvais) coups politiques on commet en ton nom ! Rançon du succès pour une notion qui s’est imposée comme un projet radicalement émancipateur, démocratique et universaliste. Depuis l’adoption, en 1905 en France, de la loi de Séparation des Églises et de l’État, la laïcité n’a jamais cessé d’être l’objet d’attaques, de remises en cause à l’école, à l’hôpital, dans les services publics, dans la vie quotidienne de chaque citoyen, quand elle n’est pas victime de détournement de sens. 

Ouvrage engagé, ce dictionnaire défend l’idée que la laïcité est le ciment d’un « bien vivre ensemble » et que le principe de séparation des Églises et de l’État fait son chemin en Europe comme dans le monde du XXIe siècle. Il vient fort à propos rappeler les fondamentaux et clarifier les termes de débats dont la laïcité est le pivot ou l’otage et, probablement, l’une des clefs des choix électoraux de la décennie. 

• Des textes introductifs pour mieux comprendre la laïcité, en France et à travers le monde ; 

• 240 entrées de « agnostique » à « Zola » en passant par « catholicisme » et « islam » ; 

• Des renvois pertinents pour affiner ses recherches ; 

• Une bibliographie et une sitographie permettant de prolonger la réflexion. 


MARZANO M., (dir), « Dictionnaire de la violence », PUF Quadriges Poche, 2011, 1528p.

S’il y a un thème aujourd’hui qui ne cesse de provoquer des débats, autant en philosophie que dans les autres sciences humaines et sociales, c’est bien la violence. Le but de ce Dictionnaire est de donner tous les outils pour en penser les racines historiques, les manifestations contemporaines, la signification profonde.

Plusieurs questions fondamentales sont au cœur de ce Dictionnaire. Doit-on envisager une spécificité de la violence humaine ? L’idée de nature humaine est-elle pertinente lorsqu’il s’agit de réfléchir à la violence ? Peut-on penser un jour éradiquer la violence, comme l’espérait la philosophie des Lumières, ou doit-on accepter l’idée d’une ambivalence intrinsèque des êtres humains qui, soumis à des pulsions contradictoires, ne sont jamais totalement bons ou totalement mauvais ?

Parler de violence signifie aussi s’interroger sur les frontières qui existent entre soi et les autres et sur l’ambiguïté de sa propre existence porter un regard d’ensemble sur des pratiques qui vont de l’apartheid à la torture, de l’automutilation au viol, du colonialisme au terrorisme, mais aussi aborder la sexualité et l’inconscient, le passage à l’acte et l’inceste, le travail et la mort. Ces questions, si diverses, sont ici abordées de façon à constituer une analyse globale et renouvelée de l’objet « violence ».

200 auteurs (philosophes, sociologues, juristes, psychanalystes, historiens, théologiens, anthropologues) ont participé à ce Dictionnaire, unique et original, dont les 300 entrées dessinent une solide cartographie des notions et concepts clés, des penseurs et artistes, des références et travaux portant sur la violence, sujet au cœur de la nature humaine et de la modernité.


MALKA Salomon, « Dictionnaire intime de la Bible », éd. A. Colin, 2011, 240p. 

Du pain au vin, d’Abraham à Esther, de l’attente à la bénédiction, de la bonté à l’ivresse, de Samson au roi David, de Babel à Qumran, de Job à Jonas, de Maïmonide à Erri de Luca, l’auteur nous convie dans ce dictionnaire intime à une promenade biblique au gré de ses goûts, de ses lectures, de ses rencontres. Les « entrées » sont classées par ordre alphabétique. Ici, un personnage. Là, une exégèse. Là encore, un portrait, une anecdote, un récit…  Tous ces thèmes dessinent un parcours où la Bible et la littérature se trouvent célébrées l’une et l’autre comme une passion commune et une intimité partagée. 

VAILLANT Alain (dir), « Dictionnaire du Romantisme », CNRS éd., 2012, 852p.

À l’aube de notre modernité, le romantisme a transformé la littérature, la musique, les Beaux-Arts. Mais, plus généralement, il a bouleversé notre manière de penser, d’aimer, de percevoir la nature ou l’Histoire – en un mot, de vivre. Né en terre germanique, il a brillé d’un éclat formidable dans la France postrévolutionnaire, avant d’essaimer dans l’Europe entière et, au-delà, dans les empires coloniaux et en Amérique, où il a toujours accompagné la naissance des États nationaux. Ce dictionnaire, le premier à en présenter une vision globale, propose en 649 articles de tout connaître des poètes, artistes, penseurs ou hommes politiques qui ont fait le romantisme : Byron, Hugo, Beethoven, Novalis, Chopin, Turner, Delacroix, Pouchkine, Garibaldi… Le lecteur y découvrira également les idées, les motifs, les modes qui dessinent les contours de la culture romantique et permettent d’en saisir les multiples visages à travers le monde. Un ouvrage exceptionnel qui restitue le mouvement romantique dans toute sa complexité.



ATTIAS Jean-Christophe, BENBASSA Esther (dir), « Encyclopédie des religions », Fayard Grand Pluriel, 2012, 500p.


Retour du religieux, nouveaux appétits de spiritualité, mais aussi instrumentalisations diverses du religieux sur le plan politique… Face à cette explosion de phénomènes et de discours, les Français, tantôt anticléricaux, tantôt peu ou mal formés à la culture religieuse, se sentent parfois désorientés. Ce livre leur fournira certaines des clés qui leur manquent. Judaïsme, christianisme et islam s'y taillent une part importante parce qu'ils ont marqué l'histoire de l'Europe. Mais traditions d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique et nouveaux mouvements religieux sont aussi abordés. L'étude dépassionnée des faits religieux est une fenêtre privilégiée sur la diversité des cultures. Elle est en même temps une invite au dialogue et à la compréhension réciproque. Simples curieux, parents, enseignants, étudiants, lycéens, jeunes et moins jeunes sauront faire de ce livre l'usage qui leur convient. Puisse-t-il devenir entre leurs mains un modeste mais efficace outil de liberté.


Stéphane Gumpper et Franklin Rausky (dir.), « Dictionnaire de psychologie et psychopathologie des religions », Bayard, 1372 p.

Si les dictionnaires de toute sorte abondent en matière d’histoire des religions, il n’existait jusqu’à présent en langue française aucun ouvrage de dimension encyclopédique qui aborde le vaste domaine de la psychologie des religions, autrement dit du rapport entre le psychique et le spirituel. L’une des lignes de recherche de ce Dictionnaire de psychologie et psychopathologie des religions consiste également à passer de la psychologie à la psychopathologie en interrogeant la ligne de séparation problématique autant que ténue entre mystique et folie. L’ouvrage est divisé en deux parties : la première porte sur des notions, de « âme et corps » à « yoga », en passant par les incontournables (« mystique(s) ») ou des notions plus techniques (« parapsychologie et métapsychique »). La seconde partie est, elle, consacrée aux biographies d’auteurs : on trouvera là plus de deux cent cinquante notices consacrées à des philosophes et psychologues qui ont abordé le sentiment religieux : Freud, Jung, Eliade mais aussi des dizaines d’auteurs moins connus et oubliés. Parmi eux, des théologiens, des médecins aliénistes, des psychanalystes et des historiens. Impossible d’ouvrir ce livre sans apprendre quelque chose. Une somme encyclopédique irremplaçable et un outil de travail indispensable tant pour le curieux que pour le chercheur.