athéisme, agnosticisme, incroyance
athéisme, agnosticisme, incroyance
Ressources pédagogiques pour l'enseignement de la religion protestante au niveau secondaire
BAILLARGEON Normand, « Là-haut, il n'y a rien. Anthologie de l'incroyance et de la libre-pensée », PU Laval, 2010, 342p. (Quand la philosophie fait pop !)
J’ai conçu la présente anthologie comme une ressource réunissant des textes et des idées susceptibles d’aider qui le voudra à approfondir sa connaissance d’une riche tradition de pensée et de militantisme, une tradition qui me semble conserver aujourd’hui sa fraîcheur et sa pertinence, tout particulièrement en ces heures de laïcité supposée ouverte et de multiplication des accommodements avec la religion. Dans cet ouvrage, des penseurs de toutes les époques et de diverses cultures exposent les grandes positions que l’on retrouve au sein de la famille de l’incroyance, les principaux arguments pour et contre l’existence de Dieu, les explications naturalistes des sources de la croyance religieuse, les méfaits de la religion, les éthiques non religieuses et le principe de laïcité dans l’espace public et en éducation.
GAGNEBIN Laurent, « L’athéisme nous interroge. Beauvoir, Camus, Gide, Sartre », Van Dieren éd., 2009, 409p.
À travers les quatre ouvrages ici rassemblés, l'athéisme nous interroge. L'athéisme nous interroge et non prioritairement l'inverse, aimerions-nous aussitôt ajouter. Car c'est bien l'athéisme, les convictions qui l'animent, sa raison d'être, ce qui fonde sa légitimité, qui " nous " interroge. [...] L'athéisme n'est pas seulement chez Gagnebin ce qui donne du grain à moudre à des théologiens en manque de stimulation, il est ce qui purifie la foi chrétienne elle-même. Et la confrontant à autre chose, l'athéisme relativise la foi dans ses énoncés dogmatiques et ses pratiques ; il la libère ainsi de l'esprit d'orthodoxie qui trop souvent l'étrangle. En l'appelant à plus de justesse doctrinale, l'athéisme sauve aussi la foi de l'obscurantisme qui l'étouffe. En dénonçant ses chimères et ses faux dieux, il la renvoie à l'Évangile lui-même, par-delà les institutions chrétiennes et ecclésiales ; il y a bien en effet, comme le signale le titre d'un livre de Berdiaeff, la Dignité du christianisme et l'indignité des chrétiens.
ZEPPI Stelio, « Les origines de l’athéisme antique », L’Harmattan, 2011, 206p.
Stelio Zeppi nous invite à un autre regard sur la notion d'athéisme, mais aussi sur le monde religieux grec, où l'athéisme n'est pas l'opposé de la religion. En passant par Platon, les sophistes, Démocrite, Socrate, Parménide, mais aussi par Thucydide, il renvoie à de nombreux textes comme Eschyle et Euripide, mais aussi à des textes scientifiques, médicaux, religieux ou législatifs.